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Je serai toujours reconnaissante à l'amie...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1969


Je serai toujours reconnaissante à l'amie qui me fit connaître la Science Chrétienne il y a plus de trente ans. C'était pendant les années de dépression économique et elle fit une remarque qui m'intrigua beaucoup. Elle dit: « Il doit y avoir quelque chose d'erroné dans notre pensée pour que mon mari soit sans travail depuis si longtemps. »

Je savais que cette amie était Scientiste Chrétienne et que les Scientistes Chrétiens effectuent des guérisons spirituellement. Mais, me demandai-je, comment les pensées de quelqu'un pouvaient-elles provoquer ou surmonter une chose telle que le chômage ?

Il s'ensuivit que je commençai à étudier la Science Chrétienne et la trouvai logique en tous points. Mrs. Eddy écrit (Science et Santé, p. 428): « Nous devons réaliser que la puissance mentale peut contrebalancer les fausses conceptions humaines et les remplacer par la vie qui est spirituelle, non matérielle. » Depuis que j'ai accepté la Science Chrétienne, j'ai découvert toujours davantage que « la puissance mentale peut contrebalancer les fausses conceptions humaines ».

Une de nos premières guérisons fut celle de mon fils qui, âgé de trois ans, renversa sur lui une bouilloire pleine d'eau bouillante. Il se calma rapidement quand je déclarai les quelques vérités que j'avais apprises pendant la courte période de mon étude de la Science Chrétienne. Le lendemain, il ne montra aucun signe de souffrance. Il fut complètement guéri en quelques jours et il n'y eut aucune cicatrice.

Également au début de mon étude de la Science Chrétienne, je fus guérie d'un état qui faisait enfler mes chevilles et mes genoux aux articulations. Je souffrais considérablement. Grâce à l'aide d'une praticienne, je pus marcher au bout de dix jours et la guérison complète se produisit au cours des mois qui suivirent.

Il y a quelques années, je passai par une période d'épreuve lorsque l'image de la pauvreté se présenta d'une façon menaçante. Je m'étais portée garante pour quelqu'un. Lorsque les choses se déroulèrent au contraire de notre attente, je dus retirer chaque mois de grosses sommes de mes économies. Mes économies diminuaient et en même temps, je savais que je cesserais de travailler à la fin de l'année, ayant atteint l'âge de retraite du personnel féminin. Aucune pension n'était prévue.

Sans la Science Chrétienne, je ne sais ce que j'aurais fait. Je peux dire honnêtement qu'avec l'aide d'une praticienne, je demeurai heureuse et en bonne santé, sachant que les ressources de l'homme sont illimitées et que j'étais riche de l'abondance de l'amour de Dieu.

Je téléphonai souvent à la praticienne pendant cette période d'épreuve, et après l'avoir écoutée, je me sentais tellement envahie par un flot de vrai bonheur et de confiance en la protection divine pleine d'amour que mon cœur chantait de joie.

Parmi les nombreuses choses qu'elle me dit lorsque j'étais un peu effrayée, il y avait l'histoire des deux personnes dans un ascenseur. Lorsque l'ascenseur s'arrêta, elles ne virent aucune porte mais seulement un mur nu. Elles ne voyaient aucune issue jusqu'au moment où l'une d'elles, se tournant, vit la porte ouverte derrière elles. La praticienne me dit de me détourner du mur nu de la pensée, de me détourner résolument de l'insuccès, de la matière, vers l'Esprit, de l'irréel vers le réel et qu'alors je trouverais une issue.

Lorsque le moment vint de prendre ma retraite, je n'avais pas encore trouvé un nouvel emploi. Mais je savais que Dieu prenait soin de moi et que tout était bien. Le mois suivant, ma maison, qui était en vente depuis quelque temps, fut soudain vendue. Et lorsque je fus installée dans ma nouvelle demeure, je trouvai un emploi qui s'est avéré depuis lors agréable et satisfaisant en tous points. En même temps, la nécessité de retirer de l'argent de mes économies cessa.

A peu près à la même époque, une personne manifesta envers moi une haine si intense que je la ressentais comme s'il s'agissait d'un objet solide. Je me tournai par la prière vers Dieu, l'Amour infini, et pris Science et Santé, où nous lisons à la page 571: « En tous temps et en toutes circonstances surmontez le mal par le bien. Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu'il te faudra pour remporter une victoire sur le mal, et Il t'en fournira l'occasion. Revêtu de la panoplie de l'Amour, vous êtes à l'abri de la haine humaine. » Je savais que j'étais enveloppée de l'amour de Dieu et que l'autre personne l'était également, qu'un enfant de Dieu ne pouvait jamais faire du tort ou haïr un autre enfant de Dieu.

Je suis très reconnaissante de la guérison qui s'ensuivit. Non seulement l'animosité à mon égard disparut, mais les rapports de cette personne avec le reste de ma famille et avec sa propre famille s'améliorèrent beaucoup. Il fut ainsi prouvé que « dans la relation scientifique de Dieu à l'homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l'un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons, — l'Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance » (ibid., p. 206).



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