La Science Chrétienne m'a apporté bien des bénédictions.
Je fus élevée dans une famille de religion protestante, par des parents chrétiens. Nous lisions beaucoup la Bible et on nous enseignait à prier. J'avais cependant, à la suite de faux renseignements et d'incompréhension, une très mauvaise opinion de la Science Chrétienne. Lorsqu'elle me fut présentée pour la première fois, j'en fus profondément irritée et je la repoussai.
Jeune fille, j'avais toujours été très fragile et je désirais vraiment être bien portante. Quelques années passèrent, je contractai ce que les docteurs nommèrent la phtisie galoppante et plusieurs médecins ainsi qu'un spécialiste de la tuberculose me dirent que je ne vivrais pas plus de six mois. Ils conseillèrent à mon mari de me conduire dans un climat plus chaud, ce qu'il fit. J'y vécus pratiquement à l'extérieur, au soleil, pendant deux ans. Puis, parce que je me languissais de mon foyer et de ma famille, je rentrai chez moi pour voir si je pouvais y vivre de nouveau.
Après avoir été chez moi quelque temps, ma santé déclina et nous pensâmes tous que j'étais sur le point de mourir. Ma mère me poussa alors à recourir à la Science Chrétienne en dernier ressort, me disant qu'elle ne pouvait pas me faire de mal et qu'il était possible qu'elle me fît un peu de bien. Je sais maintenant que Dieu me guidait et qu'Il prenait soin de moi. Dès qu'ils le purent, ma mère et mon mari m'emmenèrent voir une praticienne. Elle ne sembla pas tr impressionnée par ma triste histoire de mauvaise santé et elle me conduisit dans son bureau. Elle me donna un article à lire dans un périodique de la Science Chrétienne tandis qu'elle courbait la tête pour prier. Elle leva son doux visage illuminé d'amour et rayonnant de dévouement, et me dit: « Revenez demain matin. »
Je répondis: « Je reviendrai si je le puis. »
Elle répliqua: « Je suis certaine que vous le pourrez. »
Cette nuit-là je dormis comme une enfant. Je n'eus plus aucun symptôme de tuberculose. Ma température devint normale, mon appétit revint et je fus guérie. Comme le dit le Psalmiste, mon cœur chante: « Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies; c'est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde » (Ps. 103:2–4).
Je suis sincèrement reconnaissante pour Christ Jésus, notre Exemple pour Mrs. Eddy, dont la ferme intention et le grand sacrifice nous ont apporté la Vérité. Pour l'aide efficace des praticiens, pour l'inspiration que nous donnent toutes les publications de la Science Chrétienne et pour tout le secours que nous trouvons sur notre chemin, je remercie humblement notre Père céleste.
Independence (Missouri), États-Unis