Je connus la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. alors que je marchais dans de profondes ténèbres et qu'il semblait n'y avoir plus aucun espoir pour moi.
A vingt-sept ans, j'attrapai la diphtérie. Cette maladie provoqua une inflammation au cœur. Tous les efforts pour me guérir furent vains. J'étais à l'hôpital et recevais les soins de plusieurs spécialistes qui firent tout ce qu'ils purent pour moi. Cependant mon état continua de s'aggraver au lieu de s'améliorer. Un docteur m'informa alors que cette maladie était incurable, car le muscle du cœur était partiellement détruit. Je le crus, car deux ans s'étaient écoulés depuis.
Je ne pouvais pas penser à travailler. Qu'allait-il advenir de ma famille ? J'étais au désespoir et fréquemment je disais: « Dieu bon, n'y a-t-il rien au monde qui puisse m'aider ? » Puis un ami m'apporta Le Héraut de la Science Chrétienne (édition allemande), disant qu'une dame qui l'avait entendu parler de moi et de ma maladie, l'avait prié de m'apporter cette brochure. Elle disait que si je la lisais, je pouvais guérir.
Je n'avais jusqu'à ce jour jamais entendu parler de la Science Chrétienne. Je dévorai littéralement le Héraut et demandai à mon ami de me procurer immédiatement l'ouvrage fondamental sur la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy. Je retrouvai sur-le-champ le courage de vivre, et je savais que si je pouvais guérir, ce ne serait que grâce à ce livre
Des jour d'espoir et d'étude suivirent. J'avais l'impression d'être déjà guéri. Puis mon état empira à nouveau. Je compris alors que la joie seule ne pouvait me guérir. Il me manquait la compréhension spirituelle. J'étais sur le point d'abandonner la lutte et de reprendre mes médicaments mais je ne le fis pas, car il était certain que ces derniers ne m'avaient jamais aidé. Je lus dans Science et Santé ce proverbe: « L'heure la plus sombre précède l'aube » et j'appris que l'erreur, avant d'être chassée, essaie souvent de s'affirmer avec la force qui lui reste. Je comptai sur Dieu seul.
Soudain tout devint lumineux dans ma conscience. La chambre entière même me semblait baignée dans la lumière. En cette minute d'élévation spirituelle, mon cœur tout à coup se mit à fonctionner normalement. J'étais guéri. Ma joie fut indescriptible et un sentiment de bonheur et de gratitude tel que je n'en avais jamais connu m'envahit. Cette guérison s'est produite il y a dix-huit ans. L'ordre peu à peu prit place dans mon existence, y compris ma famille et ma profession. La bénédiction de Dieu était visible partout.
Je remercie de tout mon cœur notre Père Mère Dieu, et notre Sauveur Christ Jésus, ainsi que Mrs. Eddy, cette femme révérée et sage, qui nous a donné la Science Chrétienne.
Hambourg, Allemagne
