Ton image, en moi, à jamais gravée,
Je sais que je vais la retrouver
Toute rayonnante,
Si belle, si vivante,
Dans le royaume de la réalité ;
Quand j'aurai vaincu, du sens mortel
De vie, l'apparence trop cruelle,
Et qu'il n'y aura plus en moi
Ni chagrin, ni regret, plus d'émoi,
Aucune ombre de la mortalité.
Sur la rive de l'harmonie
De la compréhension spirituelle,
Des pensées divines et éternelles
S'élèvent en une ample symphonie.
Alors je me réjouirai
Car face à face je te verrai.
Et dans cette extase nouvelle
Me sera révélé l'art d'aimer,
Dans la parfaite sérénité
De notre communion réelle.
Dans le rayonnement du Grand Esprit
Et de son éternelle splendeur,
Nul ne meurt ni ne pleure,
Car alors il n'y a plus de nuit.
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