Bien que depuis de nombreuses années, j'aie reçu maintes bénédictions par la Science Chrétienne et que j'en aie parlé lors des réunions de témoignages du mercredi soir dans une église filiale, j'ai négligé jusqu'à ce jour d'exprimer ma gratitude dans nos périodiques.
J'ai été élevée dans une atmosphère familiale de chaude affection. Mon père était pasteur, comme plusieurs membres de sa famille l'avait été avant lui. Nous lisons dans les Psaumes (89:2): « Je chanterai toujours les bontés de l'Éternel; d'âge en âge ma bouche proclamera sa fidélité. » C'est ainsi que s'est écoulée ma jeunesse. Mes parents ne parlaient pas de péché, de maladie ou de mort, ni d'aucune doctrine particulière.
Plus tard, je souhaitai avoir une religion qui puisse être démontrée et comprendre mieux ce qu'est Dieu. J'admirais beaucoup Jésus, mais il me semblait impossible de suivre son exemple et je ne comprenais rien à tous les malheurs que je voyais souvent autour de moi.
Finalement je fus conduite à commencer l'étude de la Science Chrétienne. Je fus rapidement guérie de façon permanente de maux de tête douloureux qui m'avaient importunée pendant des années. Des maux de gorge, dont j'avais fréquemment souffert, disparurent également, de même que la tendance, lorsque j'avais une plaie, grande ou petite, à ce qu'elle s'infecte.
Il y a quelques années, alors que nous vivions, mon mari et moi, en un lieu isolé, j'eus une grave attaque de malaria. La seule Scientiste Chrétienne que je connusse était celle qui m'avait déjà aidée précédemment. Je pus lui demander de l'aide par télégramme et bien que toute la longueur de l'archipel d'Indonésie nous séparât, les fièvres périodiques furent guéries en quelques traitements sans utiliser aucun médicament. Cette guérison rapide me rendit profondément reconnaissante.
Il y a quelques années, je fus renversée par une bicyclette qui me passa ensuite sur un genou. Le genou était très abîmé et enflé. Je demandai d'être traitée en Science Chrétienne et je pus continuer à accomplir mes devoirs d'huissier dans une église filiale sans que l'assistance ne remarque quoi que ce soit, bien que j'eusse encore une sensation de lourdeur dans mon genou.
Quelques semaines après l'accident, alors que je me reposais sur une chaise longue dans le jardin, je me mis à réfléchir à cette impression de lourdeur dans mon genou. L'entendement mortel me suggéra qu'il y avait eu un épanchement de sang interne. Mais immédiatement cette pensée angélique me vint que seul le Saint-Esprit peut s'épancher. Au même instant, je sentis un déclic dans le genou, et j'étais libérée de l'impression de lourdeur.
Cependant, le jour suivant, cette même sensation revint, quoique atténuée, et je dus travailler davantage métaphysiquement et reconnaître que les accidents sont irréels. Je comprends maintenant ces paroles de Mrs. Eddy dans Unité du Bien (p. 54): « Dire qu'il existe une fausse prétention appelée maladie, c'est admettre tout ce que représente la maladie; car la maladie n'est rien autre qu'une fausse prétention. Pour être guéri, il faut perdre de vue la fausse prétention. »
Pour tous nos périodiques, l'Hymnaire de Christian Science, les Leçons-Sermons du Livret Trimestriel, le cours d'instruction, pour toutes les œuvres de notre chère Leader, Mrs. Eddy, et tous les livres publiés par la Société d'Édition à son sujet, j'exprime ma profonde reconnaissance. Mon désir sincère est de laisser briller la lumière de la Science Chrétienne dans ma vie. Ma vénération pour Christ Jésus et pour Mrs. Eddy augmente en même temps que ma compréhension de cette Science, qui nous permet au moins dans une faible mesure, de suivre l'exemple de Jésus. Comme le dit Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 54): « Il faut que tôt ou tard tous se basent sur le Christ, la vraie idée de Dieu. » — Wassenaar, Pays-Bas.
