Je suis reconnaissant pour l'aide reçue grâce à la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. depuis de nombreuses années.
Ma première guérison fut celle d'une violente intoxication alimentaire. Le traitement qui me fut donné par une praticienne m'apporta un soulagement immédiat. Ce traitement était sûrement basé sur la toute présence de l'Amour divin car il n'eut pas pour effet de me mettre en état de résister au mal mais m'en dispensa au contraire, et je passai immédiatement du délire à un sommeil profond et paisible. Quand je m'éveillai six heures plus tard dans une pièce agréablement inondée de soleil, parfaitement remis, je ressentis les effets, non point du poison et de la crainte mais de la Vérité et de l'Amour, cet Amour parfait qui exclut tout ce qui pourrait être nuisible ou toute raison d'avoir peur.
Quelque temps après, je fus guéri d'une affection à l'œil en deux heures. Puis me vint la preuve encourageante qu'aucune inharmonie physique ne peut continuer à se manifester une fois que la croyance à sa cause mentale a été complètement chassée de la pensée. Un jour, je me coupai sous la plante du pied. Le jour suivant, à chaque pas que je faisais, je sentais une douleur m'élancer dans la jambe. Afin de combattre cette impression, je commençai par considérer la prétendue cause mentale de la coupure, c'est-à-dire la croyance à un accident, comme étant un mensonge en contradiction avec la loi divine qui nous conduit sûrement. Ce travail fut fait avec compréhension et conviction, et j'ordonnai péremptoirement à ce mensonge de cesser son faux témoignage.
Le résultat de ce travail fut que ma pensée se trouva absolument libérée de cette suggestion d'accident, en dépit du fait que j'eus à marcher toute une journée, alors que régnait une température dépassant 38º à l'ombre. J'avais complètement oublié cette blessure quand, au moment de me coucher, je m'aperçus avec stupéfaction que ce qui avait été chassé de ma pensée comme étant un mensonge, avait également été chassé de mon corps. La plante de mon pied était aussi lisse que la paume de ma main, il n'y avait aucune trace d'inflammation et je ne ressentais plus aucune douleur.
Mais ce qui eut réellement le plus d'importance pour moi durant ces premières années, plutôt que les guérisons physiques obtenues grâce à la Science Chrétienne, ce fut la révélation de sa théologie, bien faite pour nous éclairer et nous réconforter. De fait, je serai toujours reconnaissant pour les idées chrétiennement scientifiques qu'il m'a été donné de découvrir au sujet de Dieu, de l'homme, de la prière, de la communion et de l'Eucharistie, grâce à l'étude des deux premiers chapitres du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy. L'étude de ces deux magnifiques chapitres m'a guéri de conceptions erronées auxquelles j'étais fortement attaché. J'ai pu comprendre la nature du péché et apprendre ce qu'est la véritable communion.
Dans les années qui suivirent, j'abandonnai à trois reprises un travail qui me donnait toute satisfaction, des ressources suffisantes, des amis auxquels j'étais très attaché et une maison que j'aimais, en réponse aux appels pressants de la Science divine (l'Esprit Saint), soutenu par une foi et une confiance grandissantes dans le bien, afin de pouvoir servir la cause spirituelle dont le déroulement est discerné par celui qui a la foi, mais qui demeure tout à fait invisible autrement.
Dans la première épreuve qui survint, je maintins avec persévérance ma pensée sur la loi divine et réfutai ainsi toutes les attaques du magnétisme animal, et l'occasion se présenta de travailler au service d'une cause plus noble, dans un pays qui se trouvait éloigné de vingt mille kilomètres. On y comptait trois millions de chômeurs, le marasme économique était profond. Ma fidélité fut durement mise à l'épreuve, mais l'interprétation de la Bible qui nous est donnée par Mrs. Eddy se révéla un soutien sûr; elle ébranla même et écarta toutes les croyances contraires, combien formidables pourtant. Le résultat de ma ferme confiance fut que ce que je reçus représentait beaucoup plus que ce que j'avais abandonné deux mois auparavant. Je suis profondément reconnaissant pour cette preuve de l'attention dont Dieu nous entoure tendrement.
Une seconde épreuve me donna l'occasion d'avoir à nouveau un travail, des ressources, un logement et des amis. Cela me permit également de faire de magnifiques progrès en maintenant une ferme confiance en Christ, en la vérité divine concernant Dieu et l'homme, et en dominant le magnétisme animal. Cette fois-ci, je ressentis beaucoup mieux qu'avant le déroulement naturel de la Vérité, source du bien, et je fus extrêmement reconnaissant pour cette démonstration.
Puis deux ans après, un désir intense me vint de me consacrer à la pratique de la Science Chrétienne. Je n'avais vraiment aucune raison à ce moment-là, pas plus que lors des deux occasions précédentes d'ailleurs, de songer à suivre un élan insensé, à me lancer dans une entreprise irréfléchie, ou à agir avec une foi aveugle. Bien au contraire: je ne possédais alors que la modeste somme de 1200 francs environ, somme avec laquelle je devais vivre, trouver un logement et un bureau. Mais j'avais déjà appris grâce à la Science Chrétienne que notre premier travail est de comprendre les lois du Christ, lois qui déterminent la réalité objective, au lieu de nous fier de prime abord aux choses visibles. En l'occurrence, j'étudiai pendant trois mois les lois concernant « la semence en elle-même ». Mrs. Eddy nous dit (Science et Santé, p. 508): « La semence en elle-même est la pensée pure émanant de l'Entendement divin. » J'étudiai jusqu'à ce que je saisisse parfaitement que la semence de l'idée divine se développe et grandit dans la pensée humaine sous l'influence de l'Entendement, son créateur, et du Christ, et que l'argent, l'homme ni la matière n'y sont pour rien.
Avoir été amené à la pratique de la Science Chrétienne de cette manière, en ne possédant d'autre héritage que la vérité, d'autre capital que la foi, et d'autres réserves que l'intelligence spirituelle, aura toujours beaucoup plus de prix pour moi que toute autre chose.
Les événements qui se déroulèrent par la suite continuèrent à me prouver que Dieu prend soin de nous, et me montrèrent qu'être au fait de la maternité de Dieu est en toute circonstance le meilleur support de la foi. Je compris également que quand Dieu donne une idée, Ses lois ont pour effet de lui épargner toute complication et que ce qui est ordonné par Dieu, la Vérité, est maintenu par le Christ. Au long des années, depuis que je suis Scientiste Chrétien, j'ai toujours été réconforté de savoir qu'avec de la patience la signification spirituelle des Écritures m'apparaîtrait et j'en suis très reconnaissant.
J'exprime tout mon amour à l'égard de Mrs. Eddy pour avoir donné la clef des Écritures à l'humanité, pour avoir révélé la Science grâce à laquelle le christianisme de Jésus rachètera le monde, et pour avoir fondé l'Église du Christ, Scientiste, qui finira par apporter à toute la famille humaine la connaissance bénéfique que Dieu est notre Mère.
Je dois tout à la Science Chrétienne et j'en suis profondément reconnaissant, ainsi que pour tous les amis qui m'ont aidé à mieux la comprendre. — Londres, Angleterre.