Pendant des années, j'ai erré dans le désert de l'entendement mortel, cherchant un soutien spirituel sans savoir où le trouver.
Tous mes amis allaient régulièrement à l'église et souvent ils me pressaient de les accompagner. Mais je sentais confusément qu'ils allaient à l'église surtout parce que leur famille ou leurs amis s'attendaient qu'ils y allassent et j'aspirais à quelque chose de plus.
A la suite d'un décès dans ma famille, mon besoin de spiritualiser ma pensée semblait très grand. Je me souvins alors que lorsque j'étais enfant, j'avais entendu parler d'une religion qui guérit: la Science Chrétienne. C'était là tout ce que j'en avais jamais su. Elle n'avait pas été rappelée à mon attention pendant toutes ces années, mais lorsque le besoin devint criant, je m'en souvins et fus conduite à investiguer dans ce sens.
Je me mis à assister régulièrement aux services d'une église de la Science Chrétienne, et j'essayai de mettre en pratique le peu que je comprenais de cette doctrine. C'était quelque chose de tout à fait nouveau pour moi et je me rebellais parfois. Avant que j'aie fini de lire Science et Santé, de Mrs. Eddy, d'un bout à l'autre, l'arthrite dont j'étais menacée depuis des années se déclara soudain. Les docteurs avaient dit que cet état ne s'améliorerait pas, qu'au contraire il empirerait.
Je m'enduisis de pommade et me mis au lit avec des coussins électriques et Science et Santé. Dans la soirée, une chère amie Scientiste vint me rendre visite et me trouva dans cette situation ridicule. Elle me fit remarquer que je devais faire confiance à Dieu, non pas à la pommade ou aux coussins électriques. Je vis alors nettement pour la première fois que Dieu n'a besoin d'aucune aide: nous devons simplement reconnaître qu'Il est Tout. Le même soir, je demandai à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi et je dormis paisiblement toute la nuit.
Le lendemain matin, je bondis hors du lit, libre dans tous mes mouvements et pleine de joie de vivre et j'étais déjà au milieu de la chambre quand je me rendis compte tout à coup que j'étais complètement guérie. Ce verset d'Ésaïe (35:6) exprime si bien la nature de ma joie: « Alors le boiteux sautera comme un cerf et la langue du muet entonnera des chants joyeux. Car des eaux jailliront dans le désert et des torrents dans la plaine aride. »
Je sautais de joie tout en téléphonant à la praticienne. Ce fut vraiment là un des événements mémorables de ma vie: connaître le pouvoir curatif de Dieu.
Depuis cette première guérison, ma foi a été inébranlable et de nombreuses guérisons magnifiques se sont produites. Entre autres, j'ai été libérée des rhumes, ce dont je suis particulièrement reconnaissante. Notre famille vivait avec l'idée que nous avions une tendance à attraper facilement des rhumes, disposition qui se transmettait de génération en génération et chaque membre de la famille succombait à ce fléau hiver comme été.
Lorsque je compris que « l'hérédité n'est pas une loi » (Science et Santé, p. 178) et que « les rhumes, la toux et la contagion sont engendrés uniquement par des théories humaines » (ibid., p. 220), les rhumes furent guéris. La prédisposition ne disparut pas immédiatement, mais grâce au travail d'une praticienne dévouée et par ma propre compréhension, je m'en suis libérée.
Douze ans ont passé depuis que les guérisons mentionnées ci-dessus se sont produites, et il n'y a eu aucune rechute.
J'exprime ma profonde gratitude pour notre Maître, Christ Jésus, notre chère Leader, Mrs. Eddy; je suis reconnaissante d'être membre de L'Église Mère, d'une église filiale et d'avoir suivi le cours d'instruction. — Poplar Bluff (Missouri), États-Unis.
