Christ Jésus a excellemment caractérisé l'esprit et le rôle du Christ lorsqu'il a décrit le but de sa vie en donnant lecture de ces paroles du prophète Ésaïe à ceux qui se trouvaient dans la synagogue: « L'Esprit du Seigneur est avec moi; c'est pourquoi il m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour publier la liberté aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour renvoyer libres ceux qui sont dans l'oppression » (Luc 4:18, 19). Cette phrase résume bien les mobiles et la ligne directrice dont il convient de s'inspirer dans la pratique de la Science Chrétienne.
Il ressort de la vie tout entière du Maître que par « captifs » il n'entendait pas des détenus dans une prison mais bien les captifs des sens, les esclaves des illusions mortelles selon lesquelles la matière est une source de plaisir, le mal peut voisiner avec le bien — tous ceux qui peinent sous les croyances mesmériques de maladie, de pauvreté, de décrépitude, regardées comme des réalités de la vie.
Le Maître savait que le péché résulte du rêve mortel, dans lequel quelque argument du mal, en tentant les mortels par la promesse du bien, les excite à s'efforcer de l'atteindre. Il savait que si le châtiment est la juste rétribution du péché et peut même éventuellement exercer un effet préventif, ce dont le pécheur a réellement besoin pour se réformer, c'est d'être libéré en étant réveillé du rêve des sens qui le tient en esclavage, plutôt que d'être condamné. Les enseignements du Maître ne permettent pas de conclure que simplement condamner le pécheur, s'indigner de ses égarements ou le punir puisse le guérir de sa cécité spirituelle et de la faiblesse morale en résulte.
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