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Obéissance ou résistance ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1964


L'un des points fondamentaux de la métaphysique si précise que Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne [Christian Science], a enseignée et pratiquée, est que l'homme est la ressemblance de Dieu, ou son reflet. Cela signifie que l'obéissance à Dieu est naturelle à l'homme, car l'obéissance est une qualité implicite de la réflexion.

La plupart des gens s'accorderaient volontiers à reconnaître qu'être malhonnête, c'est désobéir, ou résister, au Principe, et peut-être que la haine est une désobéissance ou résistance à l'Amour. Quelquefois des gens qui ne songeraient jamais à dire un mensonge considèrent la beauté et l'originalité comme des choses désirables certes, mais superflues, qu'ils peuvent se mettre à cultiver lorsque le temps et l'occasion le permettront. Pourtant Ame est tout autant un synonyme de Dieu que Principe, et laisser la grisaille, l'ennui et l'esprit de limitation envahir notre vie, constitue tout autant une forme de résistance à l'Ame que la malhonnêteté l'est au Principe. Il en est de même pour le matérialisme, qui est une résistance à l'Esprit. L'apathie est une résistance à la Vie. Et l'ignorance est résistance à l'Entendement.

Mrs. Eddy écrit dans Miscellaneous Writings (p. 82): « L'homme est le produit et l'idée de l'Être suprême, dont la loi est parfaite et infinie. Conformément à cette loi, l'homme manifeste à jamais les béatitudes infinies de l'Être ; car il est l'image et la ressemblance de la Vie, de la Vérité et de l'Amour infinis. »

L'homme n'est donc pas un mortel susceptible de se tromper qui mérite de grandes louanges chaque fois qu'il atteint à quelque expression sporadique du bien. Car c'est dans l'obéissance à Dieu seule que réside l'expression de Dieu par l'homme, et toute désobéissance apparente des humains devrait être regardée comme une résistance au bien que l'homme possède déjà.

La Bible renferme nombre d'exemples de triomphe sur quelque forme de résistance, et c'est là l'un des traits les plus remarquables de la conversion de Paul. Nous lisons dans les Actes (26:14) que Paul entendit le Christ, ou la Vérité, lui adresser ces mots: « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre l'aiguillon. »

Or Paul avait accepté la nécessité d'obéir à Dieu, car il s'était toujours efforcé de faire ce qu'il pensait être juste. Mais, s'il avait pu s'imaginer que les persécutions contre les chrétiens correspondaient à ce que Dieu voulait qu'il fît, cela ne pouvait jamais correspondre en fait au dessein de l'Amour divin. Et Paul avait à apprendre que Dieu est Amour, car la volonté de Dieu est toujours de sauver, et non de punir ou de détruire.

Combien nous nous compliquons les choses, en nous obstinant à « regimber contre l'aiguillon » ! Personne ne peut nous venir en aide tant que nous opposons une résistance aux qualités spirituelles dont nous avons tant besoin et qu'en réalité nous possédons en notre qualité d'idées de Dieu, et avant que nous commencions à apprendre au contraire à les exprimer. Alors nous nous rendons compte que craindre c'est se regimber contre la foi, se décourager, se regimber contre la joie, et manquer de quoi que ce soit, se regimber contre l'abondance.

Il est encore important de noter que, lorsque Paul cessa de persécuter les chrétiens, il ne se contenta pas de les laisser tranquilles, mais il se mit à travailler activement avec eux. Il ne suffit pas que nous cessions d'être volontaires, si cela doit vouloir dire que nous nous contentons d'aller à la dérive, sans rien vouloir de précis. Il nous faut apprendre à vouloir ce que Dieu veut, à obéir à Sa volonté.

Parfois nous nous plaignons que nous n'avons rien fait de mal et que nous n'avons donc pas mérité ces éches que nous semblons essuyer. Mais nous ne sommes pas toujours prêts à admettre que nous n'avons non plus rien fait de bien, rien qui manifeste de l'obéissance à Dieu, et que nous n'avons pas exprimé activement et avec persévérance les qualités spirituelles génératrices de vie. Il est tout aussi impossible d'observer une obéissance passive envers Dieu qu'il le serait d'apprendre à s'exprimer dans une langue étrangère en gardant le silence pour ne pas se tromper. Les qualités spirituelles sont toujours positives.

Ce fait revêt une signification particulière dans la méthode spirituelle de guérison, car la maladie constitue une résistance à la santé; et l'expression des qualités spirituelles apporte au corps l'harmonie comme elle le fait pour tout autre aspect de l'existence humaine. Paul n'aurait pas réussi à guérir Eutyche après sa chute par la fenêtre s'il avait dit tristement: « Ce n'est pas étonnant qu'il ait fait cette chute, s'il était assez apathique pour s'endormir ! » Au lieu de cela, il déclara avec assurance (Actes 20:10): « Ne vous troublez point; car son âme est en lui. »

Ces mots, la Science Chrétienne [Christian Science] l'explique, signifient que l'homme réfléchit la Vie divine, à laquelle il obéit et ne peut résister. Et là où est la Vie, l'activité, la santé et la joie sont continuelles. L'intégrité et l'amour y sont aussi présents, car la Vie est synonyme de Principe divin, Amour. A mesure que nous abandonnerons la résistance à la Vérité pour obéir activement à Dieu en exprimant Ses qualités, nous trouverons la paix et l'harmonie.

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