Un jour, alors que je nivelais une route sur les contreforts d'une montagne, le tracteur que je conduisais s'engagea sur l'accotement boueux, et culbuta au pied du talus. Le tracteur me passa sur le corps, et je restai sans connaissance. Lorsque je repris conscience, mes premiers mots à ma famme, qui me regardait travailler, furent: « La Science Chrétienne [Christian Science] seule. »
Pendant les jours qui suivirent, nous nous tînmes inébranlablement à cette parole de Jésus (Jean 14:12): « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais; il en fera même de plus grandes. » Et nous fîmes confiance à l'assurance donnée par Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. »
Le résultat de nos prières, et de celles de la praticienne à qui nous avions demandé de me traiter, permit de surmonter le choc, et de guérir mes blessures. Parmi celles-ci il y avait huit ou neuf vertèbres déplacées provoquant une paralysie, une fracture du crâne, les ligaments d'un bras et de la base du cou déchirés, une omoplate brisée, et la figure et le dos lacérés. Toutes les côtes d'un côté étaient cassées, et des épines de yucca enfoncées dans mon corps.
Chaque jour je sentais les effets bienfaisants de notre travail dans la prière. Les os se remirent d'eux-mêmes, les épines vinrent à la surface pour être enlevées, et les lacérations se refermèrent. Aucune infection ne se produisit nulle part. Le chant de cantiques de l'Hymnaire de Christian Science pendant toute une nuit me libéra de toute paralysie, et les vertèbres se replacèrent correctement. C'est avec une profonde et sincère reconnaissance que je peux dire que ces guérisons s'effectuèrent, jour après jour, sans un seul moment de souffrance.
Au bout de dix jours, je supportais la position assise sans difficulté, et deux jours après je commençai à marcher. Après vingt et un jours, je conduisis ma voiture pendant cent vingt-huit kilomètres environ pour aller à mon travail, et pour assister aux services de l'église. Un bras, dont presque toute la chair avait été perdue, redevint normal et retrouva son usage en très peu de temps.
J'exprime humblement ma sincère reconnaissance pour la consécration des praticiens qui m'ont aidé pendant des années, pour le fait d'être membre de L'Église Mère, et pour le fait d'avoir part aux activités d'une église filiale. — Llano (Californie), États-Unis.
C'est avec une sincère reconnaissance que je confirme ce qui précède.
Plusieurs mois avant l'expérience relatée par mon mari, j'avais étudié la « quatrième dimension de l'Esprit ». Notre Leader, Mrs. Eddy, dit (Miscellaneous Writings, p. 22): « La Science Chrétienne [Christian Science] rend l'Entendement, Dieu, compréhensible aux mortels. C'est le calcul infini définissant la ligne, le plan, l'espace, et la quatrième dimension de l'Esprit. Elle réfute absolument l'amalgamation, la transmigration, l'absorption ou l'annihilation de l'individualité. » J'avais sondé les Écritures, les écrits de notre Leader, et tous les articles que j'avais pu trouver dans les collections reliées des périodiques dans les salles de lecture de la Science Chrétienne pour trouver la lumière sur ce sujet. La Bible nous dit (Ésaïe 65: 24): « Avant qu'ils crient vers moi, je les exaucerai. »
Je vis le tracteur tomber le long du talus, et je déclarai sans arrêt, et avec autorité: « La vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » Ces mots sont contenus dans une phrase de Science et Santé qui dit (p. 463): « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. »
Le tracteur se redressa de lui-même, et je courus vers mon mari. Immédiatement je déclarai que la Vie est éternelle. Ses blessures semblaient être mortelles. La grande simplicité du Christ à l'œuvre inonda ma pensée. Les vérités spirituelles que j'avais étudiées et lues pendant des années me revinrent à l'esprit, et je les affirmai avec application. Une heure et demie plus tard les premiers mots de mon mari, « la Science Chrétienne [Christian Science] seule », me donnèrent la force de le tirer jusqu'à la voiture à travers les rochers et les buissons.
Je conduisis en silence avec le sentiment d'écouter Dieu, pendant dix-neuf kilomètres environ, jusqu'à un poste téléphonique dans la campagne. J'appelai une amie, et lui demandai de transmettre mon appel à une praticienne, et à notre fils qui servait à bord d'un garde-côte à plus de cent soixante kilomètres de là. Par suite d'un inhabituel enchaînement de circonstances, notre garçon put rejoindre, en quelques heures, la cabane de montagne où j'avais placé mon mari.
Malgré l'absence d'un véritable repos pendant cinq jours et cinq nuits consécutifs, notre fils et moi-même fûmes parfaitement soutenus, avec un joyeux sens de liberté, pour accomplir les tâches qui s'imposaient. Chaque phase de cette expérience fut une preuve de l'efficacité de « la Science Chrétienne [Christian Science] seule. » Après la cinquième nuit nous pûmes dormir à tour de rôle. Chaque jour nous eûmes des preuves convaincantes de la guérison. Pas une seule fois notre fils, ni moi-même, ne donnâmes l'impression que le témoignage des sens était anormal. Il n'y eut pas un mot de plainte. Beaucoup de joie et de bonne humeur furent tout le temps exprimées.
Cette expérience a vraiment prouvé la sollicitude de Dieu, et je suis humblement reconnaissante à la praticienne consacrée qui nous a soutenus si fermement. —
