Lorsque notre fils fut âgé de deux semaines, de grandes ampoules commencèrent à se former sur son estomac et sur ses hanches, mais puisque nous n'avons pas eu de diagnostic médical, j'ignore le nom de cette maladie. Je commençai à appliquer les vérités de la Science Chrétienne [Christian Science] à cette situation, étudiant et priant comme nous apprenons à le faire dans le livre de texte, Science et Santé par Mrs. Eddy.
Puis nous décidâmes qu'il serait sage de demander l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne. Pendant que je composais le numéro de téléphone, j'avais dans la pensée ce que Mrs. Eddy écrit à la page 412 du livre de texte: « Soutenez mentalement que l'harmonie est la réalité et que la maladie est un rêve temporel. » Elle poursuit à la même page: « S'il s'agit d'un tout jeune enfant ou d'un bébé, c'est principalement par la pensée des parents qu'il faut traiter le cas, silencieusement ou de vive voix sur la susdite base de la Science Chrétienne. »
La praticienne se référa tout de suite à ce dernier énoncé et m'encouragea à surmonter la crainte que je ressentais. C'est ce que je fis. J'allai dans le salon et m'assis pour prier. Mon anxiété avait augmenté presque d'heure en heure, et j'avais grand besoin de lumière spirituelle. Une série de questions et de réponses commencèrent à se présenter à ma pensée. Quelqu'un a-t-il de l'anxiété concernant le bien-être de Dieu, me demandai-je ? Non ! Alors quelqu'un doit-il se faire du souci au sujet du bien-être de Ses rejetons, de Ses idées ? Non ! Les idées de Dieu doivent être aussi parfaites et joyeuses que leur source divine.
Alors, me demandai-je, si je n'ai pas de crainte au sujet de Dieu ou de Ses idées, pourquoi ai-je de la crainte ? Je suis anxieux, répondis-je, au sujet d'un tout petit être humain qui est dans l'autre pièce et qui paraît souffrir. Ici s'arrêtèrent les questions.
Ce qui se présenta ensuite, ce furent ces paroles que nous connaissons bien: « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours » (ibid., p. 494). Les deux premiers mots me frappèrent avec une insistance nouvelle. Je vis que la responsabilité de prendre soin des besoins humains appartient véritablement à l'Amour, non à moi en tant que père humain. Comprenant cela, j'abandonnai mentalement le bébé et considérai avec gratitude les faits de son être réel. Je sentis mes craintes se dissiper, et avec un soulagement que tous les parents reconnaîtront, j'allai me coucher.
Le lendemain matin il y avait une amélioration visible, et deux jours plus tard les ampoules avaient disparu. La guérison était complète et fut permanente.
Je suis très reconnaissant pour l'excellent travail fait par la praticienne qui nous a aidés, et je suis reconnaissant envers Dieu pour la splendide leçon que j'ai apprise sur la nécessité d'abandonner la fausse responsabilité des besoins humains et de m'attacher fermement dans mes prières à la réalité spirituelle absolue, leçon que je suis particulièrement heureux d'avoir apprise de bonne heure dans mon rôle de père. — Elsah (Illinois), États-Unis.
