L'homme n'est jamais limité. Les Écritures déclarent que l'homme est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu. Elles déclarent aussi que Dieu est infini. Dans ce cas, l'homme, l'image et la ressemblance de l'infini, doit être également infini; c'est-à-dire qu'il doit être sans limitation dans toutes ses qualités. En tant qu'expression ou effet de la cause divine de toute création, l'homme possède la santé, le bonheur, l'activité et l'abondance sans limite. C'est là la vérité universellement et éternellement présente, indépendamment de ce que la conscience humaine semble croire au sujet de l'homme. La Science Chrétienne ne crée pas cette vérité, mais elle la révèle comme étant un fait actuel que nous devons seulement accepter pour en voir la réalisation.
La conscience humaine non régénérée, c'est-à-dire cette conscience humaine qui n'a pas encore accepté la lumière de la Vérité telle qu'elle est révélée en Science Chrétienne, croit que l'homme est limité sous tous les rapports. Elle le considère comme un mortel corporel, limité dans sa santé, son bonheur et ses satisfactions, dans ses ressources et son activité. Ayant accepté ces croyances comme étant réelles, ce faux sens inéclairé de la conscience voit la limitation partout. Ce faux sens de l'homme, ce soi-disant homme limité, n'est ni réel ni vrai.
Mary Baker Eddy, en discutant « Le Concept humain » dans son livre Rétrospection et Introspection, déclare (p. 67): « La première manifestation inique du péché était un sens fini. » La première manifestation du péché dans la conscience humaine est un sens de limitation. Mrs. Eddy indique dans la phrase précédant celle qui vient d'être citée, que le péché implique un sens de séparation d'avec Dieu. Nous en arrivons inévitablement à la conclusion qu'un sens de limitation n'est que la manifestation de la croyance que l'homme est séparé de Dieu — qu'il a peut-être été créé par Lui, mais qu'il a été abandonné à ses propres moyens pour errer sans but comme un jouet mécanique que l'on a remonté et qui bute contre une chaise ou s'arrête à bout de course de l'autre côté de la pièce. Mais en réalité l'homme est toujours le reflet parfait et illimité du Père parfait et infini, et il est toujours gouverné par Lui.
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