L'attirance que les jeunes éprouvent envers la Science Chrétienne a toujours été une caractéristique remarquable du mouvement de la Science Chrétienne. L'accroissement constant des organisations universitaires, aujourd'hui, en fait foi ainsi que les nombreux groupements de Scientistes Chrétiens dans les forces armées, et l'activité que les jeunes déploient dans nos églises et nos Écoles du Dimanche, aussi bien que leur œuvre de guérison. Quand les jeunes voient ce qu'est la Science Chrétienne et ce qu'elle leur offre, alors elle les attire par-dessus tout. Elle devient pour eux d'un intérêt primordial.
Ceci est bien entendu vrai pour tous ceux qui saisissent la signification pratique de la Science Chrétienne, mais c'est vrai, dans certains cas, pour la jeunesse; et ces cas méritent d'être soigneusement considérés par les jeunes eux-mêmes et par ceux qui s'occupent d'eux.
L'attrait essentiel de la Science Chrétienne pour ceux qui débutent dans leur carrière d'adultes, réside indubitablement dans le fait qu'elle les délivre de toute incertitude. Grâce à la Science Chrétienne ils apprennent que leur existence n'est pas à la merci du hasard ou de toute autre force en dehors de leur contrôle. Ils apprennent qu'ils peuvent la gouverner scientifiquement, et que le progrès, l'enrichissement et la satisfaction s'ensuivent.
La base de cette assurance incomparable c'est la nature de la Vie telle qu'elle est comprise en Science Chrétienne. Cette Science montre que la Vie est quelque chose d'effectivement meilleur qu'on se l'imagine en général. Elle offre plus de sécurité, d'intérêt, d'attrait, de joie, et en réalité aucune de ces qualités n'y sont limitées. La Vie n'est pas une possession personnelle et restreinte, mais le Principe divin de tout ce qui existe. Comme les Écritures l'enseignent, elle est Dieu qui est aussi l'intelligence infinie et l'Amour, le bien infini et toujours présent.
La Science Chrétienne montre et prouve pas à pas à ceux qui l'étudient que cette Vie peut être ressentie et exprimée par chacun sans restriction, car l'homme est en réalité fait à sa ressemblance — la ressemblance de Dieu, la Vie divine — comme la Bible l'enseigne également.
Il est donc évident que le bien — le bien qui n'est pas limité — est naturel, et qu'il est naturel pour tous. Le tableau qui lui est contraire, comprenant l'incertitude, l'incapacité, la détresse, la maladie et ainsi de suite, est par conséquent faux et non valable, ne représentant qu'une vue de la réalité toujours limitée et erronée offerte par les sens physiques. C'est un faux sens de l'existence qui, pour le Scientiste, ne peut lui sembler réel que dans la mesure où il l'accepte comme tel. Et il constate qu'en le rejetant et en laissant sa pensée s'élever jusqu'à reconnaître les faits divins, le tableau illusoire se transforme; les apparences discordantes cèdent la place à la réalité des faits divins.
Le Scientiste Chrétien apprend que tout ceci se résume au fait que seule sa propre pensée détermine les expériences de sa vie. Les Écritures déclarent au sujet de l'homme: « Il est tel qu'il pense en son cœur ». Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice bien-aimée de la Science Chrétienne, confirme ce fait capital et nous montre comment nous devons nous en servir. Elle écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. »
Pourquoi un changement d'apparence peut et doit se produire à la suite d'un changement de pensée, Mrs. Eddy nous l'explique quand elle écrit (ibid., p. 86): « L'entendement mortel voit ce qu'il croit aussi certainement qu'il croit ce qu'il voit. Il sent, entend et voit ses propres pensées. »
Le Scientiste Chrétien apprend que ce qui est exigé pour l'amélioration d'un aspect quelconque de son existence, telle que celle-ci apparaît humainement, c'est l'amélioration de sa pensée; et quand il se sert de cette compréhension, conformément aux enseignements de Mrs. Eddy, il en constate l'exactitude. En reconnaissant le bien infini et toujours présent, et la ressemblance de l'homme et de l'univers avec lui, il a l'évidence du bien en lui-même et dans les circonstances qui le concernent.
Supposons le cas d'un étudiant universitaire qui a du mal à posséder un sujet à fond pour obtenir son diplôme. Supposons qu'il ne soit pas certain d'avoir le temps ni même les capacités pour pouvoir le faire. Grâce à la Science, il comprendra qu'il ne doit pas accepter ces soi-disant conditions. Il ne les considérera pas comme faisant partie de la vérité de son être, mais comme des suggestions fausses et illusoires, il se tournera vers la vérité. Il reconnaîtra qu'en tant qu'image de Dieu il ne peut pas être privé de ce dont il a besoin, mais qu'il reflète ce qui appartient à Dieu, y compris Son intelligence et Ses capacités.
A mesure que cet étudiant sincère cherchera à comprendre ce fait et à l'appliquer dans les efforts humains qu'il fait concernant le sujet en question, il obtiendra la preuve indispensable de ce fait. Il verra apparaître l'intelligence et les capacités qui lui sont nécessaires, et les résultats satisfaisants qui en découlent.
S'ils ne viennent pas rapidement, il ne sera pas désemparé. Il sait qu'il possède une méthode sûre, selon les déclarations de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 149): « La règle et la perfection avec laquelle elle opère ne varient jamais dans la Science. » Il verra que ce dont il a besoin c'est de faire un meilleur usage de cette règle, et à mesure qu'il avancera vers une plus grande compréhension de la vérité, il obtiendra l'évidence nécessaire.
De même, si la question qui préoccupe un étudiant concerne son emploi futur — ce qu'il devrait être en rapport avec ses capacités — il verra qu'une réponse précise et satisfaisante est à sa portée, et qu'elle ne dépend pas de circonstances qu'il ne peut pas contrôler, mais de sa propre pensée. Il saura que dans la mesure où sa pensée sera conforme à la vérité de l'être, il obtiendra une réponse juste.
Il peut percevoir le fait spécifique qu'en tant qu'idée de Dieu il est toujours parfaitement occupé à refléter la nature de Dieu. Il ne se contentera pas cependant de reconnaître simplement ce fait intellectuellement, mais il se réclamera des qualités de Dieu qui constituent l'activité véritable, et il s'efforcera de les exprimer aussi bien dans ses pensées que dans ses actes. Grâce à ces efforts scientifiques, il sera guidé vers l'emploi dont il a besoin.
Supposons que le problème de ses rapports avec autrui le préoccupe. Il voudrait être en meilleurs termes avec ses professeurs et ses camarades, et il voudrait être certain que ses rapports futurs dans les affaires, à l'église, dans le foyer qu'il veut fonder, et ainsi de suite, seront satisfaisants. Grâce à la Science, il voit aussitôt que toutes ces choses ne sont pas à la merci du hasard, mais sont déterminées par la façon dont il reconnaît et met en pratique les véritables rapports spirituels.
A mesure qu'il comprend que les rapports parfaits de Dieu et de Ses idées sont ceux qu'il partage vraiment, et sont les seuls qu'il puisse vraiment connaître, il en aura l'évidence et aussi l'assurance dont il a besoin, et ces rapports se dérouleront de façon satisfaisante pour lui.
Il en est ainsi pour tous les problèmes qui concernent la jeunesse. Il n'est besoin pour ceux-ci, comme d'ailleurs pour toute autre chose, que d'élever sa pensée jusqu'à reconnaître les faits spirituels qui s'y rapportent. Il ne faut pas craindre d'être mal dirigé ou d'être incertain quand on se crée une existence. Toutes les directives nécessaires se trouvent dans la Bible et les écrits de Mrs. Eddy.
A la lumière de ces enseignements nous pouvons voir ce qui a de la valeur et ce qui n'en a pas. Nous pouvons être à l'abri du mal, soit qu'il se présente ouvertement, soit qu'il se fasse passer pour le bien, comme il arrive souvent.
Nous n'avons pas à être dupes de la fausseté, mais grâce à la Science Chrétienne, nous pouvons toujours discerner et établir dans notre pensée le vrai sens spirituel de l'être sous tous ses aspects. En agissant ainsi, nous obtenons ce dont nous avons besoin, l'évidence apparente de la Vie qui est Dieu, le bien infini — la Vie qu'en réalité nous reflétons parfaitement. Nous avons la preuve de l'assurance chrétiennement scientifique donnée par Christ Jésus quand il dit (Jean 10:10): « Je suis venu, afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance. »
