Les Écritures nous informent qu'Élihu dit à Job (37:23): « Lui, le Tout-Puissant, nous ne pouvons l'atteindre: il est grand par la force et par le droit, et il ne fait pas fléchir la parfaite justice »: Dieu n'affligera pas. Et le Psalmiste, parlant des maux qui parfois s'abattent sur les justes, déclare (34:20): « Mais de tous, l'Éternel [les] délivre. »
Job était un être juste, mais il fut éprouvé dans son corps jusqu'au moment où il obtint sa guérison, grâce à une meilleure compréhension de Dieu comme étant omnipotent et la source de la perfection seulement. Au lieu d'être la cause des conflits, de la douleur, de la souffrance, de l'inharmonie, ou de la maladie, Dieu nous en délivre. La Science Chrétienne nous explique comment cela a lieu.
Toute forme de maladie ou de discorde est due à la crainte ou à une négligence volontaire ou inconsciente de la loi divine de la perfection. Quand une inharmonie quelconque apparaît dans notre vie, c'est un signe que nous devons examiner nos pensées et nos actes. Il peut sembler à celui qui souffre que Dieu lui envoie cette affliction pour l'éprouver ou pour le réformer, mais une étude approfondie, à la lumière de la Science Chrétienne, de passages bibliques tels que ceux cités plus haut, révélera que les erreurs ne sont pas envoyées par Dieu, mais qu'on se les inflige soi-même, ou qu'on les accepte par ignorance.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 234): « Si les mortels surveillaient bien l'entendement mortel, la couvée de maux qui l'infestent serait chassée. » Et plus loin elle déclare (ibid., pp. 234, 235): « Les mauvaises pensées, les convoitises et les intentions malicieuses ne peuvent s'en aller, comme le pollen errant, d'un entendement humain à un autre, et trouver à s'y loger insoupçonnées, si la vertu et la vérité construisent de solides ouvrages de défense. »
Une des premières promesses de Dieu dont il est fait mention, était de préserver et de protéger ceux qui Lui obéiraient. Dans l'Exode, la promesse est exprimée en ces termes (15:26): « Si tu écoutes la voix de l'Éternel, ton Dieu; si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu observes toutes ses lois, je ne t'infligerai aucun des maux dont j'ai accablé l'Égypte; car je suis l'Éternel qui te guérit! »
En ce temps-là, on croyait en général que Dieu envoyait des afflictions à ceux qui étaient indignes ou désobéissants. Il peut sembler en être ainsi pour certains, même aujourd'hui, car le châtiment suit souvent la dérogation à la loi de Dieu, le bien. Mais le châtiment a lieu, parce que, selon la croyance, nous abandonnons le sûr asile de l'harmonie, de la santé, ou de la sécurité. Ce n'est pas un châtiment déifique.
« Je suis l'Éternel qui te guérit » dit la promesse. Quand on sort des ténèbres de la nuit pour entrer dans une pièce éclairée, on jouit de la lumière. De même, quand on quitte les ténèbres du mal, et qu'on se tourne vers la lumière de Dieu et vers Son amour bienfaisant envers tous, on est à même de jouir des bienfaits de l'Amour divin.
Quiconque marche en obéissant entièrement aux lois divines du bien, est protégé des effets qu'entraîne notre égarement dans les chemins de l'erreur. Celui qui marche dans les sentiers du Christ, a pour compagnons les anges de la présence de Dieu, c'est-à-dire des pensées saintes. Si nous accueillons comme il convient ces visiteurs divins, et si nous leur obéissons, ils nous protégeront de l'affliction, ou bien si nous nous trouvons pris dans le réseau de la discorde ou de la maladie, ils nous apporteront la guérison attendue.
Quiconque refuse de permettre à Dieu de le diriger, de le protéger et de le soutenir, ne se met pas à même de jouir de la sécurité et de l'harmonie. Il a oublié pour un temps quel genre d'homme il est. Il se prend pour un mortel, agit comme tel, et en conséquence, subit les afflictions communes aux mortels. Mais toute sa difficulté vient de ce qu'il a mal choisi — il a négligé l'Esprit, Dieu.
La condition la plus importante requise pour jouir de la santé, du bonheur, et de la sécurité, est d'aimer et de servir Dieu. Nous ne servons pas Dieu simplement par un culte extérieur, mais par une communion intérieure — l'amour pour Dieu et la compréhension du bien. Pour obtenir les bienfaits que Dieu a toujours en réserve pour Sa création, on doit se détourner de la convoitise de la matérialité, ne pas accepter la croyance, vieille comme le monde, selon laquelle l'homme est un mortel à la merci des prétentions de la contagion, de la guerre, du péché, de la maladie et de la mort, et on doit se tourner vers la compréhension que l'homme est véritablement le rejeton parfait et spirituel de Dieu, entouré de Sa sollicitude, éternel dans Son ciel.
Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 400): « Les Écritures démontrent clairement l'influence funeste qu'a la pensée pécheresse sur le corps. » On devrait se rendre compte que la pensée (aussi bien la nôtre que la pensée universelle, si l'on ne s'en protège pas) influe de façon défavorable sur notre corps et sur notre vie. On devrait également comprendre que la prière, ou la pensée juste, nous fait du bien.
Au lieu d'affliger les Siens, Dieu les protège, les libère, les soutient, et les conserve. Les Psaumes sont particulièrement remplis de promesses de protection, et de louanges pour avoir été sauvé du danger. Le Psaume quatrevingt-onze déclare (versets 1, 2): « Celui qui habite dans la retraite du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. Je dis à l'Éternel: Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je mets ma confiance! »
Ceux qui aiment les choses de l'esprit ne doivent craindre ni la discorde ni la maladie. La contagion, la maladie ou les conflits ne peuvent toucher Dieu ni Son image et Sa ressemblance. La protection la plus efficace contre toute erreur, c'est la confiance en Dieu et la compréhension qu'Il est le seul pouvoir et la seule présence, qu'Il est bon et qu'Il ne peut pas affliger Sa propre expression.
L'homme est incorporel. Il fait partie de Dieu en tant que Son idée, et n'est pas à la portée de la discorde, de la maladie ou des calamités. Dieu, l'Amour divin, ne fait que bénir les Siens; Il ne les afflige pas.