Sept ans ont passé depuis que j'ai été guérie par la Science Chrétienne d'une difficulté abdominale pour laquelle j'avais subi une opération. Après être restée dix-sept jours à l'hôpital, mon cas fut considéré comme désespéré. J'étais si indifférente et si fatiguée que je n'avais même pas le courage de prier. Je désirais seulement me confier d'une manière ou d'une autre à la sollicitude de Dieu. A cette époque, je ne savais pas que ce désir était la prière, mais je l'appris plus tard.
Une amie qui vint me voir trouva sur mon lit un morceau de papier sur lequel était écrit: « Ne parlez pas, s'il vous plaît. » Se rendant compte de la situation, immédiatement elle alla jusqu'à la ville où j'habitais et informa ma famille de mon état désespéré. Mon frère qui était présent se rendit chez un praticien de la Science Chrétienne. Le praticien, plein d'amour, parla très peu mais il éleva ses pensées vers Dieu. Après avoir prié silencieusement et impersonnellement il renvoya mon frère à la maison avec ces mots encourageants: « Réjouissez-vous, votre sœur vit. »
Le lendemain matin lorsque ma mère vint me voir, à son grand étonnement, elle me trouva assise dans mon lit. Ce matin-là, pour la première fois depuis dix-sept jours, je mangeai un bon repas. Je me débarrassai de mes médicaments et mon aspect changea complètement. Très vite je fus tout à fait bien.
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