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La Bonté, c'est la Grandeur

[D'un intérêt spécial pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1957


S'il est vigilant, le jeune Scientiste Chrétien reconnaît qu'il importe d'avoir recours à la Bible et aux ouvrages de Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, pour être guidé dans la recherche d'une place et d'un travail justes.

En nous faisant connaître des jeunes dont la pensée était spirituelle, la Bible montre à plusieurs reprises qu'ils réussirent grâce à un amour sans égoïsme. Comme nous le savons par les Écritures, ces jeunes gens ne cherchaient point leur propre gloire, la puissance ou les richesses matérielles. Bien qu'assaillis quelquefois par des épreuves et des tentations soit intérieures soit extérieures, ils ne cédèrent ni aux menaces ni aux promesses de l'erreur. Ils n'étaient point influencés par les vaines impulsions de l'entendement charnel. Le doute et la crainte ne pouvaient exercer sur eux leur influence mesmérique. Au contraire, ils s'attachaient fermement à leur plus haute compréhension de Dieu, du bien; pour être délivrés du mal, ils comptaient sans réserve sur Son amour et Son pouvoir. Le succès véritable couronnait leurs efforts, leur consécration. Chacun d'eux trouva sa place légitime, celle où il pouvait le mieux possible rendre gloire à Dieu et servir ses frères.

On trouve dans ces paroles du Christ Jésus de bonnes directives (Luc 12:29–31): « Ne vous mettez donc point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n'ayez point l'esprit inquiet...... Mais cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Mrs. Eddy réaffirme le conseil plein d'amour donné par le Maître lorsqu'elle déclare, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 560): « Le grand miracle, pour le sens humain, c'est l'Amour divin, et la grande nécessité de l'existence est d'acquérir la vraie idée de ce qui constitue le royaume des cieux dans l'homme. »

La Science Chrétienne révèle que le royaume de Dieu ou le céleste royaume est un état de conscience divinement harmonieux où l'Éternel, le bien, règne en maître. Ce parfait état est en tout point mental, comme le fit voir Jésus, disant (Luc 17:21): « Le royaume de Dieu est au-dedans de vous! » Donc quand le disciple cherche un emploi qui l'intéresse et lui donne satisfaction, il devrait avant tout scruter sa pensée, voir s'il désire comprendre davantage la grande bonté de Dieu ou s'il est en quête de la contrefaçon matérielle — des choses qu'offre le monde.

Quelque adolescent croit-il que, les conditions ayant beaucoup changé, l'exemple des jeunes gens dont parle la Bible n'a plus grande valeur aujourd'hui? Ce point de vue est-il admissible, puisque la tendre sollicitude de Dieu pour Ses enfants n'est pas réservée à une époque ou à un lieu spécial? Elle est accessible à tous, elle l'a toujours été et le restera éternellement.

Citons ici le cas d'une jeune Scientiste qui avait choisi pour carrière la danse. Quoiqu'elle ne fît que débuter, on lui offrit le premier rôle dans une revue en vogue. Elle l'accepta, et tout alla bien jusqu'à la répétition d'une nouvelle scène qui devait servir de finale. A son grand déplaisir, elle constata que cette partie du spectacle était contraire à l'idéal qu'elle chérissait. Après avoir prié et réfléchi, elle résolut de ne point abaisser son idéal en participant à la scène en question.

Elle alla communiquer cette décision au régisseur, qui répondit qu'elle devait soit jouer son rôle soit se retirer. Il l'avertit qu'être renvoyée pendant la période d'essai nuirait sans doute beaucoup à sa carrière. Elle persista dans son refus, mais promit de rester jusqu'à ce qu'on eût trouvé quelqu'un d'autre. Elle surmonta bientôt la crainte en réalisant qu'au fond, comme idée de Dieu, elle était toujours à la place préparée pour elle par son Père céleste plein d'amour; donc l'erreur ne pouvait ni la placer à faux ni la déplacer.

Apparemment l'on ne chercha pas de suppléante, et le jour de la représentation où l'on allait donner pour la première fois la nouvelle scène, on lui apporta son costume. L'erreur prétendait avec insistance qu'il lui faudrait paraître dans le finale, car il était trop tard pour changer les rôles; mais la jeune fille garda sa confiance dans la supériorité du bien sur le mal. Elle s'attacha au fait qu'il n'est jamais trop tard pour que s'accomplisse la volonté divine, et sa foi positive dans la grande bonté de Dieu eut une riche récompense.

Peu avant le signal de la dernière scène, elle reçut la bonne nouvelle que sa présence ne serait pas requise. Elle fut heureuse d'avoir obtenu le courage nécessaire pour prouver dans une certaine mesure cette éternelle vérité: aujourd'hui comme autrefois, l'on est délivré du mal quand on désire vraiment faire la volonté de Dieu. La démonstration était si complète que la chose ne fut plus jamais mentionnée, et la jeune fille remporta dans son rôle un grand succès.

Il est bon d'être en garde contre les suggestions de l'entendement mortel d'après quoi ceux qui ont de l'argent, du prestige, des amis en vue trouveront sans peine un travail agréable, difficile à obtenir quand on n'a pas ces avantages matériels. C'est là une fausse thèse qui sape le courage. Une carrière heureuse et féconde n'a jamais sa source dans le matérialisme. Quelle que soit notre position sociale, une seule chose est nécessaire pour trouver la place réservée par Dieu à ceux qui L'aiment et Lui obéissent: il faut être bon. En d'autres termes, il faut comprendre et démontrer l'idée spirituelle de l'être qu'enseigne la Science du bien.

Jésus le Christ enseignait cette Science et la mettait en pratique. Comme le fait remarquer Mrs. Eddy (Miscellaneous Writings, p. 166): « Cette idée spirituelle, ou Christ, entrait dans les moindres détails de la vie du Jésus personnel. Elle fit de lui un honnête homme, un bon charpentier, un homme de bien, avant de pouvoir en faire le glorifié. » Parce que Jésus était le meilleur homme qui eût séjourné sur la terre, il était aussi le plus grand, celui dont toutes les œuvres avaient une pleine réussite. Sa grandeur était due à sa bonté transcendante, s'exprimant par un généreux amour envers Dieu et ses frères.

En cherchant le travail que Dieu nous destine, la voie tracée par notre cher Maître est certes la meilleure! Riche en inspiration, notre Leader, Mrs. Eddy, suivit Jésus pas à pas; or elle s'explique bien à ce sujet, disant (ibid., p. 270): « Pour obtenir son pouvoir, il faut être fidèle à ses préceptes, à son exemple; les modes et les méthodes de Dieu nous offrent le seul chemin qui mène à la bonté, à la grandeur. »

Souvenons-nous qu'aucun élément matérialiste ne peut entrer dans « les modes et les méthodes de Dieu. » Dieu étant bon, le bien est la récompense certaine de quiconque aime Dieu et s'efforce toujours de comprendre, de démontrer la Science du bien.

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