Peu après ma vingtième année je m'établis à mon compte, mais ma santé était mauvaise. Étant en contact avec la poussière de charbon, je craignais que vu ma faiblesse la tuberculose ne fasse de moi sa victime.
Lorsque éclata la deuxième Guerre mondiale, on eut grand besoin de soudeurs et l'on m'envoya dans une ville où se construisaient des bateaux-citernes. J'y fus en contact avec un autre genre de fumée qui aggravait également mon état. Depuis plusieurs années je souffrais d'hypotension artérielle, de rhumatismes et de troubles cardiaques. La tuberculose vint se joindre à ces maux.
Me sentant incapable de faire face à mes souffrances physiques je demandais la mort dans mes prières; souvent j'étais si découragé que je pensais au suicide. Un jour qu'on m'avait radiographié, je demandai au docteur de me dire en toute franchise à quoi j'en étais. Il répondit que lui-même ne pouvait plus rien faire dans mon cas.
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