Les cendres symbolisent parfois les échecs, le remords au sujet des fautes commises, une carrière entravée par la maladie, une existence qu'oppresse le péché. Mais elles peuvent indiquer aussi l'action du feu affinant le métal. Quand par la coupellation l'or est séparé des matières impures, le fondeur ne déplore pas la présence des cendres. Il est content que l'or soit affiné.
Dans la fournaise de l'affliction, le caractère humain mis à l'épreuve se purifie. A mesure que sont éliminées les scories du matérialisme, on voit apparaître l'or — l'être véritable de l'homme. Grâce à la séparation obtenue par ce procédé divin, la vraie nature de l'homme ressort toujours davantage. On constate ainsi que l'homme véritable révélé en Science Chrétienne est l'image ou la ressemblance de Dieu, de l'Esprit.
Chaque épreuve contient une leçon; si cette dernière est bien assimilée, l'épreuve n'aura point à se reproduire et ne nous tracassera plus. Nous trouvons l'or, la divine influence de l'Amour qui guérit les maladies et détruit le péché. Alors les vents de la Toute-puissance dispersent les cendres, qui tombent dans le néant. Par là les mortels apprennent à lâcher l'erreur, abandonnant la mortalité pour s'élever jusque dans des sphères plus pures.
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