La Science Chrétienne est entrée dans ma vie quand j'étais encore toute petite et sa mise en pratique m'a valu maintes bénédictions.
En 1908, faisant œuvre de pionnier, une dame s'établit dans notre petite ville où elle posa les bases d'une Société de la Science Chrétienne. Son témoignage se trouve dans le chapitre « Fruits de la Science Chrétienne, » à la page 676 du livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Ma famille habitait cette ville et j'étais l'aînée de huit enfants. Une de mes sœurs souffrait de paralysie infantile. Les nombreux docteurs consultés ne pouvaient lui venir en aide. Un mercredi soir mon père se rendit à la réunion de témoignages et parla à un praticien qui traita ma sœur en Science Chrétienne. Elle fut guérie et plus tard se maria, prenant soin de six enfants à l'entretien desquels elle subvenait. Elle put aussi s'adonner aux sports de divers genres. Mon grand-père eut également recours à la Science Chrétienne qui le guérit de rhumatismes et d'autres maux que l'on attribue à tort à la vieillesse.
Je n'ai jamais pris de remèdes matériels ni eu recours à un docteur, sauf à la naissance de nos deux enfants parce que l'État rendait la chose obligatoire. Je n'ai compté que sur la médecine de l'Entendement. Les oreillons, la grippe, les refroidissements, un goitre, des brûlures furent guéris pendant mes années d'école. En sortant de l'école secondaire, j'obtins la plus haute récompense décernée dans notre classe. Je savais l'avoir obtenue pour m'être confiée en Dieu, le seul Entendement, dont l'intelligence est la qualité primordiale, éternelle. A l'université, je dus choisir entre deux voies: soit me faire beaucoup d'amis, soit rester ferme dans ma compréhension du plan de Dieu; je fus donc mise à l'épreuve. Quand je devins institutrice, je dus bientôt apprendre que Dieu est le seul maître et qu'il faut constamment s'attendre au développement de Ses idées.
Mon mari accepta la Science Chrétienne. Ses guérisons physiques ont été nombreuses et il a pu résoudre des problèmes pécuniaires. Au foyer j'eus bien des leçons qui m'enseignèrent la patience, l'humilité, l'affection, l'amour — les fruits de l'Esprit. Nos enfants purent apprendre à résoudre les difficultés par la Science Chrétienne. Ils ont été guéris de la rougeole et de la coqueluche; dans bien des cas, ils furent préservés des maladies prétendues infantiles.
Par la Science Chrétienne, notre fille fut guérie d'un mal censément incurable; elle a eu dès lors une vie normale, active. Cette épreuve obligea toute la famille à s'élever jusqu'à une compréhension plus haute de Dieu; nous vîmes que, comme Jésus l'affirme, « toutes choses sont possibles à Dieu » (Marc 10:27). Aujourd'hui notre fille est mariée et ses deux petits garçons fréquentent l'École du dimanche de la Science Chrétienne.
Parmi mes nombreux sujets de gratitude, je citerai le fait que je suis membre de L'Église Mère et d'une église filiale, que je prends part au travail de l'église, que j'ai été Deuxième Lectrice et que j'ai suivi le cours d'instruction.
Je remercie Dieu au sujet de notre Leader, Mrs. Eddy; je suis heureuse que, grâce à la Science Chrétienne, le Christ, la Vérité dont témoignaient les de œuvres de Jésus soit accessible aux humains et puisse être connue dans tous les siècles futurs.— Rockton (Illinois), États-Unis.
En corroborant le témoignage de ma femme, je puis dire qu'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale est pour moi un sujet de gratitude.—
Comme l'affirme ma mère dans le témoignage ci-dessus, je fus guérie d'un mal censément incurable. Je suis membre de L'Église Mère.— Rockton, Illinois.
