Ma première guérison, due à l'étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne, est toujours un sujet de gratitude. Elle me fit voir quelle vaste différence existe entre la prière qui supplie Dieu d'agir et celle qui accepte le bien présent ici même, toujours accessible, comme le révèle la Science Chrétienne.
Parce que je souffrais chaque jour d'un mal que le docteur appelait l'arthrite, je me tournai vers Dieu par la prière pour être soulagé dans cette affliction. Incapable de me rendre à mon travail, je consacrai presque tout un jour à la prière fervente. J'implorais Dieu, je Lui demandais de reconnaître ma détresse et de m'en guérir, mais cela ne servait qu'à faire converger mes pensées sur le problème physique. Loin d'être guéri, je me sentais toujours plus mal et vers la fin de la journée les souffrances étaient presque intolérables. Ma déception fut grande: j'avais fait tout mon possible, mais Dieu n'avait pas exaucé ma prière et mes douleurs avaient empiré.
Le lendemain matin, je résolus de mettre à l'essai la Science Chrétienne. Par téléphone, je pris rendez-vous avec un praticien, puis j'allai le voir. Avec amour il m'expliqua qu'une meilleure compréhension de Dieu et de l'homme créé à son image, selon Sa ressemblance, était chose nécessaire dans mon cas. Il me fit entrevoir la nature de Dieu, et cita la définition que donne Mary Baker Eddy à la page 465 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Dieu est l'Entendement, l'Esprit, l'Ame, le Principe, la Vie, la Vérité, l'Amour, incorporels, divins, suprêmes, infinis. »
Au cours de la nuit suivante je m'éveillai souffrant beaucoup. Assis au bord de mon lit, je pensai à Dieu, affirmant Sa présence, Son pouvoir, Sa bonté, Son amour. Cinq minutes plus tard les douleurs avaient complètement disparu et j'éprouvais un sentiment de paix indescriptible. J'avais touché le vêtement du Christ, de la Vérité, et je m'en rendais bien compte. Pendant quelques jours, par intervalles la douleur voulut revenir, mais elle fut chaque fois promptement vaincue, et pour finir elle cessa.
Qu'est-ce qui s'était réellement passé? Voici comment la chose m'apparaît: Dans ma première prière, je suppliais notre Père-Mère Dieu, bon et parfait, de devenir momentanément imparfait, de reconnaître ce qui Lui était absolument dissemblable et qu'Il n'avait point créé — un sentiment de maladie et de douleur. Dans ma seconde prière, la Science Chrétienne avait révélé le Dieu parfait, l'homme parfait créé à Sa ressemblance; ainsi le sentiment d'imperfection était exclu.
Je suis reconnaissant au sujet de notre Leader, Mrs. Eddy; être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, avoir suivi le cours d'instruction, ce sont aussi des choses que j'apprécie. — Oklahoma City (Oklahoma), États-Unis.
