Newport Beach, Californie, États-Unis.
Après avoir lu dans la Christian Science Sentinel, sous la rubrique « Nos Salles de lecture, » un article décrivant un étalage préparé à l'occasion d'une réunion des membres, nous résolûmes d'entrer dans cette voie; aussi demandâmes-nous à notre conseil directeur la permission de préparer un étalage pour l'époque où auraient lieu les deux séances de notre assemblée annuelle.
Dès que cette permission fut obtenue, nous écrivîmes à la Section des Salles de lecture pour nous renseigner quant à la meilleure manière de grouper les livres et les autres choses sur lesquelles on désirait attirer l'attention des membres. Les rapports écrits à ce sujet par d'autres bibliothécaires nous fournirent maintes idées utiles. Du commencement à la fin, la préparation de notre étalage fut affaire de démonstration. Son but nous était clair: réveiller tous nos membres pour qu'ils apprécient davantage Mary Baker Eddy, son œuvre, ses livres, et mettre en lumière tout ce qu'offre la Salle de lecture pour favoriser l'étude. L'exposition ainsi présentée pendant deux soirs atteignit fort bien son objectif. Plusieurs membres dirent qu'ils n'eussent jamais cru que la Salle de lecture avait un pareil choix de livres.
Depuis lors bien des membres qui n'avaient jamais fréquenté la Salle de lecture s'y sont rendus. Naturellement les ventes augmentèrent; entre les deux séances de l'assemblée annuelle, c'est-à-dire pendant une semaine, on acheta des livres pour une valeur d'à peu près deux cents dollars. Les personnes qui s'occupent de la Salle de lecture dans une ville voisine, entendirent parler de notre étalage; elles exprimèrent le désir qu'une de leurs bibliothécaires puisse venir voir la chose, afin d'organiser pour leurs membres ce genre d'exposition.
Dans notre propre église, le comité de la Salle de lecture devint plus actif. Ses membres exprimèrent leur gratitude au sujet de l'inspiration reçue. Quelques-uns dirent qu'après avoir examiné les sept tables où les choses étaient groupées par catégories, eux-mêmes auraient voulu parler de nos livres. D'autres affirmèrent que leur amour envers Mrs. Eddy s'était accru.
Deux mois se sont écoulés depuis lors, et à la Salle de lecture l'activité fut considérable. Les membres qui viennent étudier sont plus nombreux et nous avons quantité de nouveaux visiteurs. L'intérêt croissant qu'ils expriment est dû en bonne partie, nous le sentons, au fait que toute idée juste renferme sa propre activité féconde.
Dès que la première ou la seconde séance des membres eut pris fin, nous fîmes marcher le gramophone en y plaçant les disques des cantiques de Mrs. Eddy, chantés par Kenny Baker. Certaines personnes qui ne les avaient jamais entendus revinrent les écouter. Aussi longtemps que les membres examinaient l'étalage on joua ces cantiques. Combinés avec la belle exposition de nos livres, ces cantiques ajoutèrent beaucoup à l'harmonie de la réunion, comme le fit observer l'un des assistants.
Indianapolis, Indiana, États-Unis.
Notre Salle de lecture, installée depuis deux ans dans un rez-de-chaussée non loin de notre temple, aurait dû être plus active, pensaient nos membres. Les locaux avaient été choisis à l'époque où les églises Scientistes Chrétiennes décidèrent d'avoir dans le centre une Salle de lecture en commun; nous désirions alors faire connaître la Science Chrétienne dans un autre quartier, pour qu'elle soit mieux acceptée par des gens qui n'avaient peut-être jamais entendu son message guérisseur.
Notre conseil écrivit d'abord à la Section des Salles de lecture pour se renseigner quant aux expériences faites dans d'autres villes; puis on décida de passer en revue les quartiers avoisinant l'église. Par un de nos membres nous apprîmes que de bons locaux étaient disponibles dans une rue très passante. Informations prises, nous apprîmes en outre que les patients, les visiteurs, les infirmières d'un hôpital voisin et les clients d'un hôtel tout proche, descendaient souvent de l'autobus qui s'arrêtait à la porte même de ces locaux.
Lors de l'assemblée semestrielle, les nouvelles perspectives furent exposées aux membres, qui acceptèrent la chose d'un commun accord, avec un sentiment d'unité et de coopération; le conseil fut autorisé à prendre les mesures nécessaires, et les membres offrirent spontanément leurs services en promettant des fonds pour achever cette œuvre.
Un nouveau comité de dix membres fut chargé d'organiser le transfert, en utilisant autant que possible ce qui se trouvait dans l'ancienne Salle de lecture, mais en donnant aux futurs locaux un aspect digne de la Science Chrétienne. Ce comité et le personnel de la Salle de lecture ne ménagèrent pas leur temps, leurs efforts et leur soutien; en conséquence la transformation, la remise à neuf et l'ameublement des locaux coûtèrent moins qu'on ne l'avait prévu.
Chaque jour ceux qui travaillent dans la nouvelle Salle de lecture peuvent dire que les visiteurs apprécient beaucoup un emplacement aussi commode. Maintes fois des passants s'arrêtent pour lire les textes placés dans la vitrine. A deux reprises le même jour, des personnes qui attendaient l'autobus remarquèrent The Christian Science Monitor et s'empressèrent de venir l'acheter avant de partir. Un commerçant du voisinage vint dire à la bibliothécaire que la Salle de lecture était « ce qu'il y a de mieux dans le quartier. » On lui proposa de visiter les pièces, qui lui firent une excellente impression. Il demanda si notre église soutenait financièrement cette œuvre; en remettant un don il dit que la Salle de lecture « faisait certes beaucoup de bien. »
A l’époque des fêtes, un de nos membres vint pour expédier les abonnements offerts comme cadeaux de Noël; elle dit qu’à l'angle de la rue, le conducteur de l'autobus venant de la banlieue annonce d'une voix bien claire: « Salle de lecture Scientiste Chrétienne, et Hôpital méthodiste. » Nous fûmes très heureux d'apprendre cela.
Un automobiliste qui s'arrêta pour acheter un Hymnaire (dans la petite édition qui ne donne que les paroles) et deux Livrets Trimestriels de la Science Chrétienne, fit cette remarque: « Si j'avais su que ces locaux pouvaient devenir tellement agréables, je les aurais loués moi-même. » Il admira beaucoup les teintes choisies et trouva les pièces très gaies.
Personne n'allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché,... mais on la met sur un support, afin que ceux qui entrent, voient la lumière.— Luc 11:33.
