Avec raison, Mary Baker Eddy nomme Science et Santé — le livre de texte de la Science Chrétienne — la clef des Écritures, parce que cet ouvrage révèle le sens spirituel de la Bible, de son texte et des événements relatés. A la page 320 de ce livre, Mrs. Eddy déclare: « Les métaphores abondent dans la Bible, et les noms expriment souvent des idées spirituelles. Les théologiens les plus éminents d'Europe et d'Amérique s'accordent à dire que les Écritures ont à la fois une signification spirituelle et littérale. » Puis elle ajoute: « L'interprétation spirituelle de l'Écriture est la seule qui soit importante. »
Si l'on n'acceptait la Bible que dans son sens littéral, l'on pourrait être conduit à croire que Dieu est une entité personnelle lointaine, séparée de l'homme, mais communiquant avec lui par des interventions ou des messages surnaturels. Or en Science Chrétienne nous voyons que dans Sa totalité infinie, Dieu, l'Amour divin, est divinement naturel; que chaque manifestation de l'Esprit devrait être reconnue et accueillie comme l'expression naturelle de la présence divine constante. Le Psalmiste disait (Ps. 91:11, 12): « Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes entreprises. Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Que sont les anges de Sa face? Un faux sens théologique cherche à matérialiser ce qui est réellement un concept métaphysique très beau. La Science Chrétienne enseigne que les anges sont des idées divines, des inspirations intuitives qui sont et devraient être toujours manifestes lorsqu'on discerne et démontre son individualité véritable comme émanation de l'Entendement divin.
Au point de vue scientifique, les anges ne sont pas des entités spirituelles apportant aux mortels les messages divins, quoique dans un certain sens relatif et non pas absolu les anges de Dieu, les concepts spirituels de l'Entendement, semblent passer de l'Entendement à l'homme. Au fond le développement des idées spirituelles apparaît comme l'être véritable de l'homme, à jamais un avec Dieu dont il ne peut se séparer; l'auteur de l'épître aux Hébreux écrivait (12:22): « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, cité du Dieu vivant, Jérusalem céleste où se trouvent des myriades d'anges. » Notre livre de texte donne encore cette définition (pp. 298, 299): « Les anges ne sont pas des êtres humains devenus éthérés, dont les ailes déploient des qualités animales; mais ce sont des visiteurs célestes, qui volent sur des ailes spirituelles, non matérielles. Les anges sont des pensées pures émanant de Dieu, des pensées ailées de Vérité et d'Amour, quel que puisse être leur individualisme. La conjecture humaine prête aux anges ses propres formes de pensées, empreintes de contours superstitieux, et en fait des créatures humaines auxquelles elle suppose des plumes; mais ceci n'est que pure fantaisie. Cette fantaisie n'est pas étayée de plus de réalité que ne l'est la pensée du sculpteur lorsqu'il taille sa “Statue de la Liberté,” qui représente sa conception d'une qualité ou condition invisible, mais qui n'a aucune réalité physique antérieure, si ce n'est dans la pensée de l'artiste et dans le domaine de son imagination. »
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !