J'allai d'abord à l'église de la Science Chrétienne parce que ma femme en était membre, mais au début je comprenais peu de chose et je ne m'attendais pas à recevoir des bénédictions. Un mercredi soir j'eus de violentes migraines, chose dont j'avais souffert par intervalles depuis nombre d'années. Je dis à ma femme que je n'étais pas en état d'aller à l'église, mais elle m'engagea beaucoup à l'accompagner. Pendant le culte les migraines disparurent; elles ne sont plus jamais revenues. Le fait ue la Science Chrétienne guérit parce qu'elle se fonde sur le Principe éveilla mon intérêt; j'en vins alors à étudier les Leçons-Sermons qu'indique le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et à suivre régulièrement les cultes.
Après avoir éprouvé bien des déboires dans les affaires, et cela depuis quelques années, je perdis ma place. Durant des mois je cherchai une occupation convenable et j'essayai de faire réussir mes plans grâce à la Science Chrétienne. A vues humaines cette période sembla stérile, mais plus tard je réalisai que ma confiance dans les projets et le vouloir humains s'était affaiblie et que j'avais appris à compter sur la toute-puissance de Dieu. Enfin après une étude sérieuse et avec l'aide d'une praticienne dévouée, je cessai de faire fond sur les plans matériels; j'écoutai de grand cœur les directions que Dieu donnait, sachant que ma seule occupation réelle consistait à Le servir.
Sur ces entrefaites, en sortant de la maison un matin, j'eus l'assurance d'être bien conduit. Une petite agence dont le nom m'était inconnu avait fait insérer une annonce dans le journal. Je me rendis à ce bureau et vis que beaucoup d'hommes étaient là, faisant la queue. Je crus qu'ils se présentaient pour la même place que moi, ce qui me découragea beaucoup. Était-ce vraiment la peine de faire queue puisqu'il n'était guère probable que j'obtienne la place? Alors je me souvins que j'avais été conduit à répondre à l'annonce et je sus que je ne pouvais être frustré. Je me mis donc à la file; l'instant d'après, quelqu'un sortit d'un bureau et demanda si l'un d'entre nous se présentait pour la place en question. J'étais le seul candidat. Je fus engagé, et quelques jours plus tard je pus commencer un travail dont l'intérêt et les fruits n'ont cessé de s'accroître.
La Science Chrétienne m'a fait sortir des craintes et du découragement pour m'orienter vers l'attente du bien. Sous le rapport de la santé, du bonheur, des ressources, elle a soutenu ma famille et moi-même à travers les épreuves. Elle ne nous a jamais déçus quand nous l'avons correctement mise en œuvre. Ma reconnaissance est profonde au sujet de Mrs. Eddy, dont les ouvrages rendent pratique, accessible à tous la Science de l'être. — New-York, États-Unis.
C'est avec plaisir que je confirme le témoignage ci-dessus, en exprimant ma profonde reconnaissance au sujet de cette démonstration et de tous les bienfaits qui suivirent, y compris maintes guérisons physiques. J'ai toujours beaucoup apprécié la Science Chrétienne.
Pendant nombre d'années mon travail était astreignant, et l'urgence des affaires m'était souvent pénible; parfois je semblais incapable de faire face à la situation. Grâce à l'aide dévouée d'une praticienne, la tension d'esprit disparut; les forces et l'inspiration se renouvelèrent et le travail fut achevé au moment voulu.
Quand notre fils vint au monde, la naissance fut harmonieuse bien qu'un docteur ait prédit le contraire. Les médecins que l'accoucheur avait fait venir déclarèrent que l'enfant avait les pieds bots et qu'une de ses jambes était plus courte que l'autre. Nous le fîmes tout de suite traiter en Science Chrétienne. Quand il eut quatre mois tout semblait bien en règle; or trois mois plus tard je vis avec chagrin que les deux jambes n'étaient pas de même longueur. Mais la praticienne à qui nous avions demandé de l'aide nous encouragea et nous dit avec amour que tout irait bien. A l'âge de douze mois, ses deux jambes étaient pareilles, il marchait d'une façon normale. Cinq ans plus tard, le docteur qui l'avait examiné à sa naissance remplit le formulaire exigé pour son entrée à l'école; il y écrivit entre autres: « Pieds sans défaut. »
La tendre sollicitude de Dieu, les preuves constantes de la guérison par la Science Chrétienne, m'inspirent une profonde gratitude. Je suis aussi reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction; j'apprécie la grande œuvre de Mrs. Eddy et l'aide de tous ceux qui m'ont encouragée.—
