En me faisant comprendre que tout ce qui n'est pas l'Amour est la haine plus ou moins déguisée, atténuée, et tout ce qui n'est pas l'Amour n'a ni vérité ni pouvoir sinon ceux que notre croyance lui accorde, la Science Chrétienne m'a délivrée d'un lourd fardeau. De plus, elle m'a fait entrevoir le sens de cette déclaration écrite par Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 298): « Lorsqu'on atteint le réel qui est annoncé par la Science, la joie ne tremble plus, l'espérance ne trompe plus.» Cette compréhension m'a guérie de la peur; je craignais d'avoir une mauvaise influence mentale, et je redoutais l'influence que d'autres pourraient peut-être exercer sur les miens et moi-même, pour nous gêner, nous nuire ou nous contrecarrer en quoi que ce soit.
Ces craintes s'extériorisaient par la méfiance, les actes de défense, le ressentiment, la combativité, la fatigue, et produisaient exactement les mauvais effets redoutés — preuve qu'elles n'étaient que des formes sournoises de la haine, absence supposée de l'Amour, car « l'amour parfait bannit la haine » (I Jean 4:18). Lorsque j'eus saisi cela, je pus voir combien est vraie cette parole de Mrs. Eddy: « Vous apprendrez aussi que dans la Science il n'y a pas de transmission de mauvaises suggestions d'un mortel à un autre, car il n'y a qu'un seul Entendement, et cet Entendement omnipotent et toujours présent est reflété par l'homme et gouverne l'univers tout entier » (Science et Santé, p.496).
Je compris en outre que cela pouvait m'aider à voir la situation mondiale d'une manière plus juste; que les rivalités, les mésententes, les guerres disparaîtraient comme venaient de disparaître pour moi les maux physiques causés par la crainte — vertiges, fracture du crâne, sciatique, toux, limitations, ambiance inharmonieuse.
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