Il y a quelques mois, dans un autre article se rapportant aux Écoles du dimanche, il était question d'un groupe de jeunes élèves qui s'intéressent aux béatitudes. Ils aiment aussi beaucoup les commandements! En même temps qu'ils les apprennent dans l'Exode (20:3–17), ils étudient la Bible et le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy; leur monitrice en effet choisit dans ces deux livres des passages dont la lecture leur fera mieux comprendre les commandements et leur en facilitera l'application. Par exemple, le chapitre quatorze de l'Exode montre que Moïse, obéissant à Dieu, délivra les Israélites de la servitude imposée par Pharaon; il leur fit traverser la mer Rouge et les conduisit vers la terre promise. Au chapitre dix-neuf, les élèves ont pu lire le récit d'un événement mémorable: sur le mont Sinaï, Dieu révélait à Moïse les commandements.
Lorsqu'on étudie le premier commandement, l'on passe en revue les sept synonymes indiqués dans la définition de Dieu, à la page 587 de Science et Santé. En scrutant ces synonymes les élèves apprennent qu'il importe de n'avoir « point d'autres dieux. » Ils apprennent que ce qui n'est pas d'accord avec la définition de Dieu donnée par Mrs. Eddy, ce qui ne ressemble pas au vrai Dieu mais prétend soit nous aider, soit nous nuire ou nous faire peur, est un faux dieu, et que l'adoration d'un faux dieu c'est de l'idolâtrie.
Pour le deuxième commandement, l'on étudie à fond les mots essentiels. Les enfants apprennent que tout ce qui voudrait prendre dans nos cœurs la place de Dieu est une image taillée par l'entendement mortel, donc une chose qu'il ne faut pas croire. Ils n'ont pas de peine à comprendre ce que signifie « un Dieu jaloux, » car le premier commandement leur a déjà fait voir que Dieu exige tout notre amour. Ils ont saisi le sens du mot iniquité; ils savent que les péchés ou les fausses croyances admises dans la pensée font souffrir jusqu'à ce que la Vérité les corrige.
Les élèves ont pu voir que l'idolâtrie, la désobéissance, le manque de foi dans le Dieu tout-puissant, l'ingratitude, causèrent à diverses reprises des souffrances aux Israélites. Ils apprennent à démasquer ces fausses croyances dans leur propre pensée, à les corriger, ce qui les affranchit de leurs mauvais effets. L'étude sérieuse du deuxième commandement leur en fait si bien voir la logique qu'ils n'ont pas de peine à l'apprendre par cœur.
Ces paroles de l'oraison dominicale, « Que ton nom soit sanctifié, » prennent une portée plus profonde grâce à l'étude du troisième commandement. Les élèves comprennent que le nom de Dieu est sacré, et qu'il faut prendre garde à la manière dont on l'emploie. Ils voient clairement que rabaisser Sa puissance, douter qu'Il soit capable d'avoir soin de Ses enfants, c'est en quelque sorte prendre le nom de Dieu en vain.
Pour le quatrième et le cinquième commandement, la monitrice appuie sur leur signification littérale, mais aussi sur leur portée spirituelle. Les enfants connaissent bien le premier chapitre de la Genèse où est décrite la création véritable; ils savent que Dieu sanctifia le septième jour, qui représente le développement complet du bien. Ils se rendent compte que respecter le dimanche leur permettra de recevoir et d'exprimer davantage dans leur activité journalière tous les bienfaits de Dieu.
Le cinquième commandement leur montre qu'il faut adorer Dieu comme le Père-Mère de tous et reconnaître le bien sans limites qu'Il donne à Ses enfants. Ils comprennent que leurs parents sont aussi les enfants de Dieu; ils savent que l'amour, les soins, la protection dont ceux-ci les entourent ont leur source en Dieu. C'est pourquoi au foyer, ils honorent leurs parents, les aiment, les aident et se montrent reconnaissants, joyeux et sages.
Lorsqu'on en vient au sixième commandement, les élèves se rappellent l'histoire de Caïn et d'Abel, qu'ils ont lue au chapitre quatre de la Genèse. Ils savent qu'en tuant son frère, Caïn céda aux suggestions de l'envie qu'il avait laissée croître dans sa conscience au lieu de l'exclure immédiatement. Ils comprennent que la haine est meurtrière, comme ils l'ont lu dans I Jean 3:15. Quant à l'amour, ils savent fort bien ce qu'en dit Jean au chapitre deux de sa première épître (versets 10 et 11) et au chapitre quatre (versets 20 et 21). En outre ils ont appris que Jésus démontra par sa résurrection l'irréalité de la croyance d'après quoi la vie de l'homme pourrait être détruite.
Le septième commandement, « Tu ne commettras point d'adultère, » enseigne aux élèves la pureté, le penser juste. A son sujet l'on cite la béatitude: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu, » et les paroles de Mrs. Eddy à la page 241 de Science et Santé: « La pierre angulaire de toute édification spirituelle est la pureté. » Les questions « Qu'est-ce qu'une pierre angulaire? » et « Qu'est-ce que l'édification spirituelle? » donnèrent lieu à des discussions intéressantes. Les élèves voient avec plaisir qu'ils construisent spirituellement lorsqu'ils apprennent à connaître Dieu et à Le refléter. Ils sont d'accord pour dire que cette édification devrait toujours se poursuivre.
Le huitième commandement permet d'apprendre ce qu'est l'honnêteté complète. Les élèves savent que s'ils trouvent un objet perdu, l'honnêteté exige qu'ils tâchent de le rendre à son propriétaire. Ils apprennent aussi à ne pas perdre leur temps ou celui des autres en vains bavardages qui frustrent les humains.
Le neuvième commandement fait voir aux élèves qu'ils doivent veiller sur ce qu'ils pensent au sujet d'autrui. Ils savent que l'on rend un faux témoignage lorsqu'on croit que son prochain est malade ou pécheur. A ce sujet ils apprécient ce que dit notre Leader touchant Jésus et sa vue toujours correcte de l'homme, grâce à laquelle il guérissait les malades (voir Science et Santé, pp. 476, 477).
Comme l'exige le dixième commandement, les élèves se gardent de céder à la convoitise. Ils savent que le désir d'avoir ce qu'un autre possède doit être chassé, sinon ce désir vous fait enfreindre le sixième, le huitième et peut-être d'autres commandements, suscite les querelles, les souffrances et même la guerre. Le neuvième et le dixième commandements donnent lieu à la question: « Et qui est mon prochain? » Les enfants peuvent y répondre s'ils lisent la parabole du bon Samaritain prononcée par Jésus (Luc 10:25–37).
La monitrice déclare qu'en travaillant avec son groupe, elle aime à se rappeler ces paroles de notre Leader (Science et Santé, p. 235): « Les pensées pures et ennoblissantes du professeur, constamment communiquées aux élèves, atteindront plus haut que le ciel de l'astronomie. »
Mon fils, n'oublie pas mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements: ils t'assureront de longs jours, des années de vie et de bonheur. Que la bonté et la vérité ne t'abandonnent point; lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton cœur; ainsi tu trouveras grâce et tu auras la vraie sagesse aux yeux de Dieu et des hommes. Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta prudence. Pense à lui dans toutes tes entreprises et il aplanira tes sentiers.
Proverbes 3:1–6