Il y a plus de trente ans que je priai ma mère de me laisser fréquenter l'École du dimanche Scientiste Chrétienne, où allaient trois de mes cousins que j'aimais beaucoup; cette permission me fut accordée. Depuis lors les remèdes matériels, la philosophie humaine, la psychologie, la psychiatrie, l'astrologie ne m'ont nullement intéressé et je n'y ai pas eu recours pour résoudre mes problèmes. J'ai trouvé en Science Chrétienne le chemin qui me satisfait pleinement — une manière de vivre qui est à la hauteur de toutes les circonstances. En outre, c'est une joie infinie d'avoir la promesse du salut parfait révélé par la Science, et de sentir que ma conscience se spiritualise toujours davantage.
Les docteurs avaient dit à mes parents que j'étais délicat et que je n'arriverais pas à l'âge d'homme. Leur prédiction ne s'est pas accomplie.
Je fréquentais régulièrement l'École du dimanche, et j'avais environ douze ans lorsque mon père me conduisit chez un médecin qui déclara que j'avais les oreillons et me prescrivit des pilules. Mais je comptai sans réserve sur la Science Chrétienne et sur l'aide d'un praticien; à ma demande, une de mes tantes avait bien voulu communiquer avec lui. Lorsqu'un peu plus tard, selon le désir de mon père, je retournai chez le docteur, celui-ci me trouva en bonne santé et dit que je n'avais sans doute pas eu les oreillons.
Pendant mon adolescence, la constipation qui chez moi était héréditaire fut guérie une fois pour toutes. En une certaine occasion, mes cousins et moi-même eûmes des symptômes d'influenza qui, je me le rappelle, retombèrent dans leur néant natif en moins d'un jour. Il y a quelques années, comme je parlais un soir avec un membre de la famille, l'on remarqua qu'un os de mon poignet faisait saillie parce que dans mon enfance une fracture s'était produite là. Nous convînmes tous deux que si nous ne reconnaissions pas les accidents, ceux-ci ne laisseraient point d'indices. Quand j'y repensai plus tard, je constatai qu'il n'y avait plus de protubérance. Récemment encore, un kyste que j'avais à la commissure des paupières disparut lorsque nous vîmes qu'aucune loi ne soutenait la chose.
Dans le domaine des affaires et dans les rapports avec mon entourage, j'ai constaté que la Science Chrétienne est le modérateur par excellence, le plus sûr agent de guérison. En ce qui concernait la santé, les ressources, le travail ou les émotions, je me suis tourné vers la Science Chrétienne qui m'a fait voir que tout était bien. Aussi le succès, la santé, la pondération, la paix mentale dont j'ai joui ont-ils dépassé la moyenne.
Dans un ouvrage de peu d'étendue, intitulé Non et Oui, Mrs. Eddy déclare (p. 30): « La loi de Dieu se résume en trois mots: “Je suis Tout;” » mais animée d'une tendre sollicitude envers son prochain, elle employa des milliers de mots pour que tous les stades de la conscience humaine puissent être atteints par le Christ, la Vérité.
Les paroles me manquent pour dépeindre la gratitude que j'éprouve envers notre intrépide et noble Leader, Mrs. Eddy. Un sincère amour envers les humains pouvait seul lui permettre d'affronter le désert — les prétentions de l'entendement mortel. J'ai mis à profit certains des privilèges qu'elle nous offre, car je suis membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et j'ai suivi le cours d'instruction; mais c'est en consacrant ma vie à sa Cause, en suivant notre Leader comme elle-même a suivi le Christ, que je puis dans une certaine mesure payer ma dette de gratitude pour l'inestimable révélation de la Science Chrétienne. — Chicago (Illinois), États-Unis.