Grace à l'étude des langues, les philologues ont mis en lumière maints faits remarquables. En étudiant par exemple la signification de certains termes en grec, en latin, dans les langues teutoniques, slaves ou celtiques, ils ont pu se rendre compte que pour ces diverses races les anciennes croyances religieuses avaient à peu près le même caractère général. Ils ont vu également que les concepts primitifs de la divinité se modifièrent ou même se pervertirent, donnant naissance à des héros mi-divins, mi-humains pour en arriver à la mythologie avec ses fables parfois monstrueuses. Si noble qu'elle ait été au début, la conception originale de Dieu devenait graduellement une légende mythologique et finissait par s'évanouir, à moins qu'un conte de fées n'en garde quelques vestiges.
Tel doit être semble-t-il le sort de la religion séparée de la révélation, et remise aux soins de l'entendement mortel. Il s'opère inévitablement une perversion. Dans l'esprit d'un mortel, la chose risque toujours de se produire lorsqu'on prend pour base l'entendement mortel et non le divin Entendement. Parce qu'il est un mythe, l'entendement mortel ne perçoit que des choses passagères ou chimériques.
La révélation de la Science Chrétienne vient affranchir les humains de la mortalité et de ses croyances. La Science Chrétienne ne se compose point d'opinions entretenues par les mortels et ne représente aucunement quelque théorie d'origine humaine. C'est la révélation de la Vérité absolue qui, parce que le monde en avait grand besoin, nous est venue par le canal d'une personne assez pure, assez proche du Christ pour recevoir et faire connaître cette révélation. Telle fut Mary Baker Eddy.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !