Nous apprîmes à connaître la Science Chrétienne grâce à la remarquable guérison d'une éducatrice que nous aimions beaucoup; souffrant d'un mal tenu pour incurable, elle dut quitter son poste — elle dirigeait une grande école dans le Queensland — pour retourner chez elle à Londres. Elle consulta les plus célèbres médecins d'Angleterre et d'Europe, mais resta pendant des années infirme, jusqu'à ce que, transformée par le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne, elle recouvrât la santé et l'activité normales.
Un peu plus tard, quand la maladie, l'affliction, le deuil vinrent s'abattre sur notre foyer, nous nous rappelâmes cette guérison, prîmes des renseignements et découvrîmes qu'à Sydney se trouvait une Église du Christ, Scientiste. Une lueur éclairait notre nuit; c'était la lumière brillant « dans les ténèbres. » La chose remonte à trente-huit ans ou davantage, et cette lumière est devenue plus radieuse grâce à l'étude poursuivie avec consécration.
Dès ma tendre enfance, je passais pour délicate; j'avais la gorge et les poumons faibles, chose que l'on disait héréditaire. Sans cesse j'avais le rhume, la toux; plus tard j'eus chaque année pendant quelques mois la fièvre des foins, qui me tourmentait. Les docteurs et les spécialistes, après avoir essayé leurs remèdes, déclarèrent qu'aucun traitement ne serait efficace.
Je m'intéressais depuis peu à la Science lorsque j'allai vivre à la campagne, où je ne connaissais pas un seul Scientiste Chrétien. Je lisais la Bible et Science et Santé; au bout de plusieurs, mois, je me rendis compte qu'au cours du printemps et de l'été, je n'avais pas eu la fièvre des foins. Ma maigreur prit fin et je fus transformée, devenant robuste, énergique. Je ne comprenais pas comment la guéri- son s'était produite, mais je savais que la lumière entrevue était la vérité dont le Maître avait dit qu'elle nous affranchirait; elle m'avait déjà libérée d'un grand fardeau et de longues souffrances.
Je m'abonnai au Christian Science Journal et à la Sentinel; quelques années plus tard, quand je revins à Sydney et voulus devenir membre de l'église, je sentis qu'il fallait aussi m'abonner au Christian Science Monitor, comme l'implique l'Article VIII, Section 14, du Manuel de L'Église Mère. Je ne tardai pas à voir que c'est un privilège de soutenir et de lire notre quotidien international.
A mesure que je saisissais la Vérité, j'eus au cours des années bien des guérisons; par exemple, j'ai pu surmonter une impression d'isolement, être libérée d'une pénible affliction, d'un sentiment de pénurie; et chez le dentiste je n'ai pas souffert. En 1927, après qu'eurent lieu des conférences sur la Science Chrétienne, je pus mettre de côté les lunettes que je portais depuis au moins vingt-cinq ans, et je n'en ai plus eu besoin.
En 1935, j'eus la joie de venir à Boston pour l'Assemblée annuelle de L'Église Mère. Les cinq semaines que j'y passai, et mon bref séjour au Sanatorium Scientiste Chrétien de Chestnut Hill, me laissent un souvenir inoubliable.
Je suis reconnaissante d'avoir déjà pu servir pendant des années notre grande Cause; à mesure que je progresse, ma gratitude augmente envers notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, dont l'œuvre est si remarquable. — Chatswood (Nouvelle-Galles du Sud), Australie.
