Peu après m'être mis à lire Science et Santé, par Mrs. Eddy, j'obtins plusieurs guérisons. Alors je me souvins qu'il y avait dans le voisinage une Église du Christ, Scientiste; sans doute y trouverais-je d'autres personnes cherchant comme moi-même à résoudre le grand problème de l'être en appliquant les règles de la Science du christianisme — des gens qui voulaient aider à faire connaître aux hommes le message guérisseur de la Vérité. Je me dis que ma place était là et résolus de chercher à devenir membre. Quelques mois plus tard j'appartenais à l'église filiale de notre localité et je me joignis ensuite à L'Église Mère. Faire partie de l'église m'a aidé à vaincre l'erreur, à corriger mes défauts. J'appris davantage à collaborer avec les autres membres dans un esprit démocratique et je pus travailler avec joie au sein de divers comités.
Il y a quelques années, comme je soulevais une botte de foin pour la mettre dans le râtelier, une planche céda. Je fis une chute et vins donner contre les barres verticales du râtelier, mais je tenais toujours la botte de foin avec des crochets. J'entendis craquer un os comme si j'avais une côte brisée; j'eus en outre l'impression d'avoir une grave lésion interne. Toutefois je ne me fis pas examiner. Je me traitai de mon mieux en Science Chrétienne; je fus soutenu, la crainte diminua beaucoup et je pus continuer mes occupations, mais je n'étais pas complètement guéri. J'étudiai d'autant plus sérieusement pour trouver une issue. Après deux semaines de nouveaux efforts, les choses n'avaient pas changé; je m'adressai donc à un praticien de la Science Chrétienne qui se mit à l'œuvre immédiatement.
Bientôt je me rendis compte que mon corps se composait de pensée. Il n'y avait donc pas de corps matériel devant être guéri par le praticien. Les lésions ou le corps blessé n'existaient que dans ma croyance matérielle au sujet du corps. Le praticien travailla pour remplacer l'erreur dans ma conscience humaine par la véritable idée spirituelle de l'identité en Science divine; lorsqu'il vit clairement que Dieu, l'Entendement divin, ignorait toute blessure faite à Son idée, la fausse croyance de lésion fut détruite. J'eus alors une guérison physique instantanée. L'enflure et la douleur disparurent d'un instant à l'autre, et je me trouvai complètement libre. Cela se produisit un soir, comme je rentrais chez moi après mon travail. A ce sujet, Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (Préface, p. xi): « La guérison physique par la Science Chrétienne résulte aujourd'hui comme au temps de Jésus, de l'opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et aussi nécessairement que les ténèbres disparaissent devant la lumière, et le péché devant la réforme. »
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