Nous sommes tous obligés ces jours-ci de penser maintes fois aux fondements, à ce qui peut servir de base à la nation, la cité, l'église, la famille, l'amitié, l'affection, le caractère, la santé, le bonheur. Nul ne peut se permettre l'indifférence à l'égard de la base sur laquelle il construit, puisqu'elle détermine son succès, son bonheur, parfois ses échecs et son chagrin.
Toute activité humaine implique un fondement, un travail préparatoire. Pour bien construire un pont, une voie ferrée, un vaisseau, il faut d'abord avoir des plans exacts établis avec soin. Un beau bijou, un violon précieux, demandent non seulement des matériaux de premier choix, mais encore du talent et de l'intelligence. Afin qu'une amitié soit durable, elle doit avoir pour base le dévouement, le pardon, les services mutuels.
Construisons-nous notre vie sur des fondations solides, authentiques, permanentes? Sommes-nous assez progressifs pour percevoir spirituellement, comme le faisait l'apôtre Paul, que « personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (I Cor. 3:11)?