Avant même de me joindre à L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, je m'intéressais beaucoup aux publications Scientistes Chrétiennes, aux Leçons-Sermons indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, à tout ce que représente la Science. Cet intérêt me fut d'un grand secours dans le cas suivant.
J'étais en train de laver une fenêtre et j'enlevais un grillage qui me glissa entre les doigts; je tombai du troisième étage sur la chaussée en ciment. Quand je sentis que je tombais, « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé, par Mrs. Eddy, p. 468) me vint à l'esprit et je le répétai en partie. Une fois par terre je réussis à m'asseoir. Avant qu'on me transporte à l'hôpital, je pus donner mon adresse ainsi que celle d'une praticienne qui m'avait plusieurs fois aidé.
Quand ma femme arriva, elle rencontra la praticienne qu'elle avait tâché d'atteindre par téléphone, et qui sortait précisément de l'hôpital où elle avait visité quelqu'un. Ma femme lui dit que je désirais être traité par la Science et tout de suite elle vint me voir. Lorsqu'elle entra, il me sembla qu'un rayon de soleil remplissait tous les coins de la chambre et les douleurs disparurent. Cette courte visite fut pour moi une inspiration; la praticienne me dit d'étudier docilement chaque jour.
La radiographie montra que j'avais aux deux jambes une fracture compliquée et que les os des chevilles étaient réduits en poudre. L'on dit à ma femme que je ne marcherais plus jamais même avec des béquilles, et que le mieux serait d'amputer les deux jambes; mais elle n'y voulut pas consentir.
Après diverses consultations, on mit mes jambes dans le plâtre; un peu plus tard on me permit de rentrer. L'amélioration était constante de sorte qu'au bout de quelques mois on enleva les bandages plâtrés. Une nouvelle radiographie indiqua une guérison si complète qu'on la jugea miraculeuse.
Je n'avais fait usage d'aucun médicament et je ne souffrais pas. Bientôt je rappris à marcher. Moins d'une année plus tard je recommençai mon travail et pus marcher sans canne.
Pendant tout ce temps la praticienne m'aida avec amour et patience, ce dont je suis reconnaissant. Les nombreuses bénédictions que les miens et moi-même avons reçus et le fait que je suis membre de L'Église Mère sont aussi des sujets de gratitude. — Roxbury (Massachusetts), États-Unis.
Je suis heureuse de corroborer le témoignage de mon mari en ajoutant qu'à l'hôpital on crut d'abord que sa vie était en danger et l'on me renvoya d'un bureau à l'autre. Je m'attachai au fait que l'homme, réflexion de Dieu, n'est jamais en péril, et pendant son séjour à l'hôpital il ne fut plus question de danger.
J'apprécie le fait que je suis membre de L'Église Mère, et reconnais avec gratitude nos nombreuses bénédictions.
