Soutenir nos périodiques demande notamment l'envoi de témoignages et d'articles, comme le fit remarquer un Scientiste Chrétien au cours d'une conversation. Or il y a vingt ans que j'étudie la Science Chrétienne, et les témoignages, les articles m'ont souvent aidé; aussi cette remarque me fit-elle voir qu'en m'abstenant d'exprimer ma reconnaissance, je ne m'étais pas acquitté de mon devoir envers Dieu.
Je ne puis énumérer toutes les guérisons et les bénédictions reçues. Quelques-unes cependant brillent comme des phares. Il y a plus de dix-neuf ans, après avoir passé la soirée du trente et un décembre chez des amis, ma femme et moi remarquâmes en sortant que le froid était devenu intense. Pendant que nous marchions, je perçus un bruit dans mon oreille. M'arrêtant, je demandai à ma femme si elle savait ce qu'est un visage gelé, et à l'instant le même genre de bruit se fit entendre dans mon autre oreille. Ma femme me regarda et s'écria: « Tu as les oreilles gelées! » Immédiatement je niai en silence le témoignage des sens matériels et j'affirmai que l'homme est l'image de l'Esprit, de Dieu. Nous nous rendîmes jusqu'à un hôtel tout proche puis rentrâmes chez nous en taxi. Le jour de l'an, à trois heures, je devais donner un concert. A neuf heures du matin, mes oreilles étaient gonflées et raides. Je téléphonai à une praticienne qui m'assura que je serais à mon poste dans l'après-midi. A deux heures trente, mes oreilles avaient repris leur forme normale, je ne ressentais aucune gêne, la guérison était complète. Je me fis entendre comme l'annonçait le programme.
Récemment, la veilleuse de notre chauffeeau s'éteignit et je voulus la rallumer. Le gaz fit explosion, et de grandes flammes me brûlèrent la main. Je ressentais des douleurs extrêmes. Je voulus demander de l'aide par téléphone, mais je ne pus atteindre la praticienne. Alors cette pensée me vint: Voilà une occasion de prouver la vérité de la Science Chrétienne, que tu professes. Ma femme me lut à haute voix la Leçon-Sermon hebdomadaire, telle que l'indiquait le Livret Trimestriel. Puis je m'attachai au psaume quatre-vingt-onze et au paragraphe de Science et Santé (p. 495) qui débute par ces mots: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. » Plus tard les enfants vinrent nous retrouver et chantèrent les cantiques de Mrs. Eddy. Je joignis ma voix aux leurs, et quand nous chantâmes le cantique dont la première ligne est « Douce présence, force, joie et paix » (Poems, p. 4), je pus soudain comprendre le néant des sens menteurs. La guérison eut lieu et j'éprouvai « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence. » Je n'eus plus la moindre douleur et en quelques jours la chair se reforma sans qu'il y ait de cicatrices.
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