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La Vérité efface toutes les Cicatrices

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1948


Parce qu'elle établit l'identité de l'homme en tant qu'idée de Dieu, la Science Chrétienne fait disparaître les cicatrices de ce qu'on nomme le passé. La Bible nous dit que Dieu a « les yeux trop purs pour voir le mal » (Hab. 1:13). Dans l'unité et la totalité de l'Entendement qui est Dieu, le mal n'a ni présence ni souvenir, et rien n'indique qu'il ait jamais été présent. Dieu est le bien absolu, l'éternelle Vérité, qui n'est point variable. Dieu constitue toute la Vie, l'Être unique; dans Son infinitude Il embrasse tout ce qui existe ou qui a jamais existé. Ce qui exprime l'Entendement ou l'Esprit participe de leur nature et doit donc être entièrement spirituel. L'idée de l'Entendement divin se trouve dans l'orbite infini de l'Amour; elle ne peut pas plus en sortir que Dieu ne peut cesser d'exprimer Sa propre nature.

Le monde croit qu'il subit les contrecoups d'une grande guerre; selon la croyance, on voit partout les cicatrices d'un profond bouleversement, dans les sphères politiques, économiques, et dans la vie de chacun. Mais dans l'univers de Dieu — le seul universe qui soit — l'ordre du Principe n'a jamais été troublé, aucun mauvais élément n'a pu exister ni avoir d'influence. Parce que Dieu est Vie, il n'y a qu'une Vie; il ne peut y avoir eu d'existence brisée ou gâchée. Parce que Dieu est Entendement, il n'y a qu'un Entendement, qui n'a jamais pu se détraquer. L'infinitude de l'Amour ignore les craintes obsédantes, les chocs, la rancune, la haine, les hallucinations. Dans la lumière de la Vérité, aucune erreur ne reste tapie. La Vérité ne laisse point de cicatrices dues au remords, à la condamnation de soi-même, aux chagrins, au dommage. L'idée de l'Entendement demeure à jamais dans cet Entendement infaillible; elle n'est point déchue, elle n'a jamais quitté la perfection consciente et la paisible harmonie qui lui sont inhérentes. L'activité du bien est universelle: ce fait spirituel tout-puissant ne laisse rien qui puisse causer une cicatrice ou en souffrir.

La croyance à une cicatrice, c'est au fond la croyance qu'il y eut jadis une séparation. Par exemple, une blessure se ferme et guérit, mais là où les chairs ont été séparées, il reste souvent selon la croyance une cicatrice. Peut-être aussi a-t-on souffert d'une affliction qui à vues humaines a laissé des traces. Dans bien des cas l'entendement mortel se glorifie des marques de chagrin qu'il s'est lui-même imposées. Dans l'indivisible Vérité, la cicatrice qui semble être la dévastation du monde n'est pas plus réelle ou plus difficile à guérir que ce qui semble être chez une personne la trace d'une blessure. L'unicité du Principe et de son idée est un fait spirituel; en l'établissant, la Science Chrétienne efface le rêve mortel et prouve la vérité de ce que Paul disait avec tant de force (Romains 8:35, 37–39): « Qui nous séparera de l'amour du Christ? Sera-ce l'affliction, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l'épée?... En tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie,... ni le présent, ni l'avenir, ni les puissances, ni les cimes, ni les abîmes, ni quoi que ce soit dans la création, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus- Christ, notre Seigneur. »

Dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare (p. 258): « Les mortels ont un sens bien imparfait de l'homme spirituel et de la portée infinie de sa pensée. Il possède la Vie éternelle. Puisque l'homme ne naît jamais et ne meurt jamais, il lui est impossible, sous le gouvernement de Dieu dans la Science éternelle, de déchoir de son état élevé. » Il n'y a jamais eu un instant où Dieu n'était pas Tout; où l'homme, Son expression, n'était pas en sécurité « sous le gouvernement de Dieu dans la Science éternelle. » Les forces apparentes du mal sont réduites à néant et s'avèrent impuissantes devant la gloire de cette vérité.

La haine, les tendances animales, l'électricité, le vouloir humain ne gouvernent pas l'homme. Celui-ci n'est point sujet au mal ou à la mauvaise pratique — à l'action mesmérique de ce qu'on nomme l'entendement mortel; il n'y est pas plus assujetti que l'Entendement lui-même. Que Dieu exprime l'imperfection, que notre vraie nature se flétrisse, ce sont là deux choses également impossibles. Le livre de texte nous dit dans un autre passage (p. 481): « L'homme est tributaire de Dieu, Esprit, et de rien autre. » Dans toute la plénitude divine il n'existe ni force destructive ni contrecoups de bouleversement. La majesté de l'Amour divin est ininterrompue, suprême, infinie. L'infinitude de l'Amour exclut la présence, le pouvoir, la réalité ou l'existence de tout ce qui lui serait dissemblable. L'Amour est la cause primordiale, unique; l'Amour se reflétant dans la beauté de sa manifestation constitue l'effet éternel.

Aujourd'hui, grâce au tendre ministère de la Science Chrétienne, on voit s'accomplir cette promesse du prophète Ésaïe (Ésaïe 62:3, 4): « Tu seras une couronne de gloire dans la main de l'Éternel, un diadème royal dans la main de ton Dieu,... car l'Éternel mettra son plaisir en toi. »

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