Au cours des douze dernières années, j'ai plusieurs fois été guéri par la Science Chrétienne. Trois de ces guérisons s'accomplirent avec l'aide de praticiens dévoués, et je voudrais en faire part.
En 1937, un lundi matin, comme je me trouvais dans un des grands magasins de Londres, une laryngite me rendit complètement atone; or mon travail m'obligeait à parler presque sans interruption. Vers midi j'allai chez un praticien qui me traita, et l'effet fut instantané. Il me cita deux passages (Ps. 51:17): « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche proclamera tes louanges; » puis (Science et Santé, par Mrs. Eddy, p. 258): « Dieu exprime en l'homme l'idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d'une base illimitée, s'élargit et s'élève de plus en plus. » Il me recommanda aussi le cantique dont la première ligne dit: « Préparons des canaux pour les flots de l'Amour » (Hymnaire, N° 182). La voix me revint tout de suite et le soir même, à une assemblée des membres de l'église, je pus sans aucune peine donner lecture d'un rapport trimestriel.
A Glasgow, en 1940, je souffris beaucoup d'un pied dont la voûte plantaire semblait aplatie. Je voulus me traiter moi-même, mais après une nuit blanche, je téléphonai à une praticienne, qui m'aida avec beaucoup d'amour. « Que la Science Chrétienne, au lieu du sens corporel, soutienne votre compréhension de l'être, et cette compréhension substituera la Vérité à l'erreur, remplacera la mortalité par l'immortalité, et réduira au silence la discordance par l'harmonie » (Science et Santé, p. 495) — telle fut la pensée dont elle se servit. La guérison fut immédiate et permanente.
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