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Le cœur plein de gratitude, je désire raconter quelques-unes des guérisons...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1948


Le cœur plein de gratitude, je désire raconter quelques-unes des guérisons obtenues dans notre famille par la compréhension et l'application de la Science Chrétienne, avec l'aide d'une praticienne.

Nous étions dans une grande détresse quand nous entendîmes parler de la Science Chrétienne: les médecins disaient à un membre de notre famille qu'ils ne pouvaient plus rien pour elle. Une connaissance qui avait été guérie de troubles gastriques par la Science nous demanda si nous ne voulions pas l'essayer. C'est ce que nous fîmes, et les preuves de guérisons nous impressionnèrent beaucoup. Mais nous étions alors membres d'une autre église, et comme tout avait l'air de bien aller, sept ans se passèrent sans que nous eussions recours à la Science Chrétienne.

A cette époque notre jeune garçon, atteint de coqueluche, rendait presque tout ce qu'il prenait; son état était grave. Malgré tous les efforts du docteur, l'enfant n'allait pas mieux. Dans notre désespoir, nous nous tournâmes sans réserve vers la Science Chrétienne. Nous demandâmes à une praticienne de traiter notre fils. Il fut instantanément guéri.

Sur ces entrefaites notre petite fille, qui avait un an et demi, eut la grippe et fut très malade. Nous priâmes la même praticienne de nous aider; elle habitait à trente kilomètres, mais elle vint plusieurs fois chez nous. Nous commençâmes à saisir un peu les grandes vérités qui se révélaient à nous dans la lecture et l'étude du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. La praticienne nous dit que lorsqu'elle traitait un bébé ou un jeune enfant, elle cherchait à guérir la pensée des parents. Je ne voulais certes pas que ma pensée mît entrave à la guérison de la fillette; je lisais donc le livre de texte chaque fois que j'en trouvais le temps et je cherchais de tout mon cœur la lumière.

A la page 392, je trouvai cette déclaration: « Ce n'est que tant que la crainte ou le péché subsiste qu'il peut en résulter la mort. » Comme j'avais étudié la Bible pendant des années, je me rappelai que certains passages du précieux Livre nous exhortent à ne pas craindre, et nous promettent le réconfort si nous n'avons pas peur. Je savais que les promesses de Dieu s'accomplissent toujours. Dès que la crainte fut chassée, l'enfant fit des progrès; deux semaines plus tard il n'y avait presque plus trace de maladie.

Ensuite mon mari eut une appendicite. Il était dans les affaires et son bureau se trouvait à un kilomètre de chez nous. Il y allait et en revenait à pied; chaque jour nous étudiions la Science Chrétienne et l'appliquions de notre mieux, mais son état ne s'améliorait guère. Finalement, il n'eut plus la force de marcher jusqu'à son bureau. Alarmés, nous téléphonâmes à la praticienne qui nous demanda de bien vouloir venir chez elle, où elle recevait ses patients. On aménagea une couchette sur le siège arrière de l'automobile, et nous parcourûmes les trente kilomètres. Nous arrivâmes à deux heures, et la praticienne s'arrangea pour que mon mari puisse passer la nuit chez elle, si c'était nécessaire. Quand je le rejoignis trois heures plus tard, il était prêt à rentrer à la maison. La guérison avait été instantanée.

J'ai moi-même été guérie de troubles fonctionnels que je croyais chroniques. Ils disparurent à l'époque où j'étudiais le plus sérieusement notre livre de texte.

Je n'oublierai jamais la patience, la bonté, le dévouement de la praticienne qui avec douceur nous guida pour nous faire comprendre la vérité. Je suis très reconnaissante de tous les bienfaits reçus, mais je le suis encore davantage de savoir que Dieu existe, qu'Il gouverne, que l'homme réel est son image, Sa ressemblance, et reflète tout ce qui est bon.

J'éprouve une sincère gratitude envers notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, qui nous a donné la Science Chrétienne, cette vérité curative, ainsi que le précieux trésor de ses ouvrages. J'ai le bonheur d'étudier cette Science, d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir suivi le cours d'instruction, ce dont je suis très reconnaissante.

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