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Le Mal n'a pas de prise sur l'Homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1948


Devant la bibliothèque d'une ville de la Nouvelle-Angleterre, une grande statue se dressait sur le gazon. Des centaines d'écoliers passaient par là chaque jour, et en hiver ils trouvaient plaisir à jeter des boules de neige contre cette statue. Parfois elles gelaient, de sorte que pendant toute la mauvaise saison le visage de la statue restait méconnaissable; mais au printemps, le soleil faisait fondre la neige durcie. Alors le visage de pierre se présentait de nouveau comme auparavant; ce qui s'y était attaché n'avait produit aucune altération. La neige était toujours restée à l'extérieur, elle n'était jamais entrée dans la pierre.

La Science Chrétienne explique que le péché et les discords de tous genres n'ont jamais pénétré notre être véritable. En fait, ils n'ont jamais atteint l'homme. Ils ne font pas plus partie de lui que la neige ne faisait partie de la statue. Sans doute pendant l'hiver des tentations — crainte, pitié égotiste, ingratitude, découragement, péché — ils paraissaient fort réels; mais ils fondent invariablement lorsqu'on réalise la présence de l'Amour gouvernant l'homme. Leur existence est non pas réelle mais hypothétique; aussi loin d'être en l'homme, ces croyances n'existent que dans un faux sens du moi. Il est encourageant de savoir que l'homme à la ressemblance de Dieu est indemne, qu'il n'est jamais atteint par les rapports tendus, la maladie, le mensonge des déceptions ou des échecs. L'être spirituel de l'homme est impénétrable aux troubles, à la maladie, plus encore que la pierre est inattaquable par la neige.

Dieu et Sa création sont éternellement parfaits. Dieu, le divin Principe, est la source, l'origine ou la cause de tout ce qui existe. Il ne saurait y avoir quoi que ce soit en dehors de Dieu, car Il est l'Être en qui tout est inclus. L'action procède toujours de Lui, elle est gouvernée par Lui. Le divin Amour prend soin de tous ses enfants; son omnipotence ne manque jamais de bénir et de garder chacun d'eux. L'Ame comprend toujours sa manifestation; elle prend plaisir à son expression, qu'elle approuve. Dans l'être de l'homme, chaque idée, chaque fonction est en ordre, active comme il se doit, exprimant la perfection du Principe invariable qui ne rencontre aucune opposition.

Existant au niveau même de la compréhension parfaite, l'homme réel à la ressemblance de l'Entendement divin est conscient de son être tel que Dieu l'a créé. Parce qu'il est l'idée de l'Entendement, donc à jamais parfait, il est, comme Dieu Lui-même, inaccessible au péché, à la maladie, aux limitations. La pénurie, les faux appétits, les maux, les chagrins ne peuvent s'attacher à l'homme. Ils n'ont aucune réalité, car ils font partie d'un faux sens, du rêve mesmérique concernant l'existence humaine.

L'apôtre Jean nous dit (I Jean 3:9): « Quiconque est né de Dieu ne commet point de péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher parce qu'il est né de Dieu. » Les erreurs ne font point partie des mathématiques; de même, le péché n'est aucunement inclus dans l'être de l'homme réel.

Ceux qui croient avoir péché, être malades, peuvent s'éveiller et voir en Science que l'homme de Dieu n'est point un mortel malade ou pécheur. Un faux sens qui prétend être la conscience de l'homme, voilà le péché et la maladie, mais ce sens erroné ne constitue jamais l'homme; c'est une croyance fallacieuse. Notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, nous donne dans Miscellaneous Writings (p. 260) ce passage qui nous éclaire: « Jésus savait que la pensée mortelle égarée renferme en elle-même la supposition du mal; que le péché, la maladie, la mort en sont les états subjectifs; il savait aussi que le pur Entendement est la vérité de l'être par quoi sont vaincus et détruits les éléments hypothétiques contraires à Celui qui est Tout. »

Au fond il n'existe pas d'erreur dont il faille être délivré; ce qui doit se détruire, c'est seulement notre croyance au mal. Céder aux supercheries de l'erreur revient à nier Dieu, le bien, et notre être véritable, en nous identifiant avec les fausses prétentions du mal. La conscience de l'homme réel est intacte; elle ne peut être entraînée vers le mal; elle reste éternellement inaccessible aux mensonges de l'erreur. Nulle mentalité fausse ne peut s'attacher à l'homme, qui reflète à jamais le seul Entendement infaillible — Dieu, le bien. L'homme est parfait en Dieu; il est toujours indemne, séparé du mal, et sur cette base scientifique nous pouvons résoudre nos problèmes humains.

Parfois une maladie, un accident ou quelque autre inharmonie se présente et veut se faire passer pour notre problème. Mais l'erreur n'est qu'un mensonge prétendant nier un grand fait spirituel; elle est incapable d'agir ou de donner un corps à ses illusions pour les faire opérer dans notre vie. Puisque Dieu est l'Entendement, le bien dont l'activité est universelle, Il communique à notre vraie conscience, à l'heure même de la tentation, Ses glorieuses idées spirituelles que nous pouvons utiliser pour résoudre ce qui semble être notre problème. L'Amour exige que nous prouvions la perfection présente et continue de notre être, et nous pouvons démontrer ce fait dans n'importe quelle situation.

Essayons-nous de résoudre nos problèmes en croyant qu'ils sont réels? Prenant comme point de départ l'erreur, est-ce que nous cherchons à nous en débarrasser par l'analyse peut-être trop minutieuse des fautes que nous avons découvertes dans notre conduite ou notre pensée? L'harmonie s'établira quand nous nous débarrasserons de la croyance qu'il y a chez l'homme quelque chose qui cloche. Reconnaître ce que nous sommes en tant que fils de Dieu, cela nous permet de rejeter avec gratitude la croyance erronée qui revendique à tort une identité.

Entretenons la véritable idée de l'homme qui doit être spirituel, immaculé, impeccable, sain, complet, parfait, exprimant à jamais la liberté, l'harmonie et la maîtrise de Dieu, son divin Principe. Alors l'humanité sera satisfaite, elle constatera qu'il n'y a réellement rien à changer, à guérir ou à enlever, puisque nul faux appétit, nul péché, aucune maladie ne se sont jamais attachés à l'homme. Si le disciple se sent malade ou découragé, il devrait savoir que c'est là un faux argument mesmérique prétendant obscurcir l'être spirituel parfait. Le péché, la maladie ne représentent point ce qui règne en l'homme; ce sont plutôt des mensonges à son sujet.

La Science Chrétienne brise le mesmérisme qui voudrait attacher à une personne le mal inexistant. « Nul ne peut rien s'attribuer qui ne lui soit donné du ciel, » dit Jean (3:27). Quelqu'un peut-il connaître ou posséder une fausse croyance, un échec, un chagrin, une maladie, un manque de ressources, un passé pénible? Non! Nul ne peut comprendre ou posséder ce qui est inexact, ce qui n'existe pas; autant vaudrait essayer de comprendre ou de posséder l'aberration d'après quoi cinq plus cinq feraient onze.

L'erreur ne peut s'étendre que si nous lui donnons notre consentement. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 210), notre chère Leader écrit: « Ce qu'on nomme matière, étant inintelligent, ne peut dire: “Je souffre, je meurs, je suis malade, ou je suis bien portant.” C'est le soi-disant entendement mortel qui parle ainsi et il lui semble à lui-même qu'il justifie ses prétentions. » L'argumentation de l'entendement mortel hypothétique ne saurait duper l'homme, car il reflète l'unique Entendement parfait qui est Dieu. L'homme pense, sent et agit toujours d'accord avec la parfaite loi divine.

Quand se dressent devant nous des problèmes ayant trait à la famille, aux affaires, au péché ou à la maladie, nous remarquons ceci: Comprendre que dans la Science le mal n'a pas de prise sur l'homme, cela met fin au mesmérisme et nous libère. Réaliser qu'une maladie vient de ce qu'on accepte une chose inexistante nous permet de l'exclure. Quand on comprend que Dieu donne le pouvoir de penser juste, de refléter l'unique Entendement parfait, on peut vaincre les prétentions de l'erreur qui veut s'identifier avec la conscience. Nul ne peut être malade tant qu'il n'accepte pas les suggestions maladives de l'entendement mortel. En outre, celui qui s'attache avec compréhension et sans restriction mentale à la perfection présente de l'homme obtiendra certainement dans sa carrière humaine des preuves de l'hamonie éternelle.

Notre bien-aimée Leader déclare dans Science et Santé (p. 475): « L'homme est incapable de pécher, d'être malade, et de mourir. L'homme réel ne saurait s'écarter de la sainteté, et Dieu, de qui l'homme émane, ne peut engendrer la faculté ni la liberté de pécher. » L'homme est donc capable de manifester par réflexion l'intelligence, l'action harmonieuse, l'intégralité et les qualités parfaites du Dieu tout-puissant. Parce qu'il est la conscience individuelle du bien, il est instantanément et toujours sensible au bien. Il le reconnaît éternellement, il en comprend l'omnipotence; il n'exprime que le bien et ne voit s'exprimer aucune autre chose.

L'homme, idée spirituelle de Dieu, est invariablement parfait. Dans ses ouvrages, notre Leader n'associe jamais l'erreur avec l'homme, l'expression de Dieu. Reconnaître l'individualité de l'homme, spirituelle, impeccable, ne renfermant que le bien dont Dieu est la source, cela détruit la croyance que l'imperfection puisse se servir de nous. Il nous faut exiger maintenant même la preuve de notre nature spirituelle sans tache, sereine, harmonieuse.

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