En 1886, je m'intéressai à la Science Chrétienne grâce à la guérison de ma femme que le docteur avait déclarée incurable. Dès lors la Science Chrétienne a toujours été notre seul médecin. Appliquant et mettant en pratique les vérités du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous avons pu maîtriser, sans remèdes matériels, toutes les maladies qui se sont présentées quand nos trois enfants grandissaient. L'un d'eux s'était brisé la clavicule, et notre fillette s'était fracturé l'avantbras. Les éclisses qu'on avait mises pour maintenir l'os en place furent bientôt enlevées et dix jours après l'accident notre fille jouait du piano.
Quand j'étais tout petit, notre maison rustique avait une grande cheminée et de grosses pierres plates en formaient l'âtre. Pour atteindre un objet placé sur la tablette, je grimpai sur un haut siège. Celui-ci se renversa et dans ma chute, ma bouche vint donner contre l'angle d'une grosse pierre; mes dents de devant furent arrachées et ma lèvre supérieure fendue. Pour cacher cette vilaine cicatrice, je laissai de bonne heure croître ma moustache. Plusieurs années après mon mariage, je voulus la raser, mais bientôt je la laissai de nouveau pousser parce que la lèvre était encore très laide.
Un peu plus tard, alors que je voyageais comme placier, pendant deux ou trois semaines j'avais beaucoup pensé au cantique 218, qui figure dans notre Hymnaire; j'avais tâché de comprendre que l'homme est parfait, un avec le Père. La dernière strophe surtout était sans cesse présente à ma pensée:
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
