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« Ma coupe déborde »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1948


Quand on aborde l'étude de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, avec un profond intérêt, on s'étonne des trésors et des merveilles que l'on ignorait et qui pourtant étaient accessibles. Le néophyte sera peut-être surpris de voir que parfois ceux qui ont trouvé cette porte conduisant aux verts pâturages — aux saisissantes vérités révélées — ne mettent pas à profit toutes les occasions offertes.

La Vérité peut transformer les moindres détails de la vie; pourtant sa force est si grande qu'elle peut neutraliser les lourds nuages du matérialisme, comme un éclair neutralise la charge électrique d'un nuage, dégageant maintes fois l'humidité et produisant la pluie.

Les œuvres merveilleuses accomplies par la Vérité se présentent sous diverses formes: guérisons physiques, règlement d'une affaire, conditions améliorées, relations plus harmonieuses et plus intéressantes. Toutefois le disciple alerte ne tarde pas à voir que ces changements représentent une porte entrebâillée et non pas grande ouverte — le commencement, non le but. C'est une échappée qui montre de vastes perspectives, mais ce n'est pas encore la vision complète du paysage spirituel.

Cette porte entrebâillée paraît suffire à bien des personnes, qui se contentent d'une situation humaine améliorée. Elles parlent de ces avantages merveilleux, elles les recommandent volontiers; mais elles ne passent point par la porte pour entrer dans les verts pâturages de la révélation, pour voir la réflexion complète de la réalité divine, « le long des eaux tranquilles » où la coupe s'emplit jusqu'à déborder. Elles n'imaginent pas encore les admirables perspectives qui les attendent; elles n'obéissent pas sans réserve à la vérité les pressant de parvenir à la conscience où règnent les pures joies.

L'existence matérielle en soi ne peut rien nous offrir, car le bien ne se trouve que dans la perfection spirituelle; il faut voir ce fait si l'on veut commencer à saisir ces paroles: « Ma coupe déborde. » Certains passages concis empruntés aux œuvres de notre Leader retiennent notre attention et montrent qu'il ne faut pas s'attendre à ce que le matérialisme apporte du bien: « Le progrès est spirituel » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 181); « Le bonheur est spirituel, né de la Vérité et de l'Amour » (Science et Santé, p. 57); « La beauté est une chose de vie, qui demeure pour toujours dans l'Entendement éternel, et reflète les charmes de Sa bonté en expression, en forme, en contour et en couleur » (ibid., p. 247). Donc le progrès, le bonheur, la beauté — toutes les choses bonnes, aimables — sont présentes, puissants, continuellement actives.

Adoptant ce point de vue plus élevé, l'on constate que le bonheur vient directement de Dieu et n'est jamais interrompu. Les circonstances humaines ne sauraient le donner ni le reprendre. Comme sa nature est divine, il est immuable, permanent, et sa source illimitée lui permet de répandre les plus riches bénédictions.

Il est si abondant, si puissant que tous les humains en éprouvent parfois l'influence; mais croire qu'il a sa source dans la vie humaine est une erreur qui, au cours des âges, a toujours produit les chagrins, la laideur, les échecs.

Le bonheur, la beauté, les progrès viennent de Dieu, ils ont part à Sa nature infinie. L'idée de Dieu les reflète et ne saurait en être séparée. La connaissance de ces faits transforme notre carrière humaine, lui donnant la fraîcheur rayonnante de la Vie et de l'Amour spirituels.

Peut-on s'attacher aux songes quand on s'éveille au bonheur véritable? Recherchera-t-on les places en vue si l'on comprend que Dieu a créé la vraie place et celui qui doit la remplir? Qu'importent les louanges ou les critiques humaines si l'on entend dans son cœur ce saint témoignage de Dieu: « Tu as été fidèle »?

Le premier contact avec la Science Chrétienne est doux lorsqu'on obtient une force, une vigueur jusqu'alors inconnues. Mais on a seulement trempé ses lèvres dans la coupe; celle-ci se remplira et l'on y étanchera sa soif en apprenant qu'on peut toujours vivre comme le fils du Père-Mère Dieu, plein de gloire.

Elles sont grandes les bénédictions, elles abondent à chaque nouvelle avance; et la belle perspective de ce qui viendra par la suite nous engage à fixer toute notre attention plus haut que les choses physiques, purement humaines, pour contempler ce qui est divin.

En 1732, le célèbre botaniste Linné quitta par une ancienne porte la ville d'Upsal — quitta l'époque des enseignements livresques, souvent faux, déformés — pour étudier directement la nature; ce fut un progrès notoire, et l'on a dit à ce sujet: « Il n'est pas étonnant que les alouettes aient chanté de tout leur cœur pendant qu'il chevauchait vers le nord! »

Ainsi lorsqu'on abandonne le concept étroit, limité, d'après quoi la Science Chrétienne serait destinée simplement à perfectionner l'existence humaine; lorsque, passant par la porte, on arrive à comprendre que l'on est « dès à présent » fils de Dieu — tout l'être vibre et chante, éclairé par la gloire d'un jour nouveau. Alors on saisit davantage le vrai sens de cette parole: « Ma coupe déborde. »

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