Depuis plus de vingt ans, je connaissais un peu la Science Chrétienne, mais il fallut une grande détresse pour me faire rentrer en moi-même. J'avais eu plusieurs guérisons que j'appréciais beaucoup, mais les plaisirs des sens me semblaient plus désirables que les joies de l'Ame. Pour finir je m'éveillai au fait que l'habitude de boire avec des amis m'avait lié de lourdes chaînes qu'apparemment je ne pouvais rompre. Dans mon désespoir, et sur la recommandation de ma chère femme, je consultai un praticien de la Science Chrétienne. Les progrès semblèrent lents, mais avec patience le praticien insista sur le fait que l'homme réel ne peut pécher, que j'étais cet homme; et l'on en put voir les effets. Un jour il déclara: « Vous êtes guéri! » Quoique je ne visse pas encore la victoire, nous rîmes tous deux en pensant au mal qui avait voulu s'attacher à moi.
Bientôt après, un certain soir, je rentrai chez moi sans avoir pris le stimulant dont j'avais l'habitude depuis des années. La guérison était complète; il n'y eut aucune des réactions fâcheuses qu'on associe généralement à une abstinence subite.
Plus tard, je désirai me joindre à l'église, et je fus ainsi délivré d'un esclavage qui durait depuis trente ans — l'habitude de fumer la cigarette. Les efforts que j'avais faits en ayant recours à la force de volonté avaient échoué, mais quand je compris que je ne pouvais rien faire par moi-même l'humilité et l'amour remportèrent la victoire. Ici encore un changement aussi brusque n'eut aucun effet fâcheux. Aurait-il pu en être autrement, puisque le divin Principe gouverne et protège l'activité harmonieuse?
A une certaine époque, une appendicite aiguë m'amena jusque dans « la vallée de l'ombre. » Bien qu'une intervention chirurgicale ait pu paraître urgente, je fus guéri sans opération, mais en appliquant la vérité — le fait que l'homme coexiste avec Dieu, comme l'indique cette prière du Maître: « Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût. »
De grandes joies ont été mon lot. En reconnaissant que les idées justes sont les vraies ressources, j'ai vu se manifester davantage l'abondance. Nous avons partagé notre bonheur avec d'autres; après un temps assez court, nous avons pu nous joindre à L'Église Mère et à une église filiale, ce qui nous a valu des bénédictions et une activité continue. Je suis surtout reconnaissant de l'inspiration sans bornes que m'a donné le cours d'instruction.
Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare (p. 584): « Les objets du temps et des sens disparaissent dans l'illumination de la compréhension spirituelle, et l'Entendement mesure le temps d'après le bien qui se déroule. » Selon cette norme, le bien qui est entré dans ma vie n'est pas limité, mais se développe éternellement.
Je rends grâces à Dieu concernant la Science Chrétienne que nous a donnée notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy.
Lakewood (Ohio), États-Unis.
Je désire confirmer le témoignage de mon mari et me joindre à lui dans la gratitude au sujet de la Science Chrétienne. Pour moi, ces guérisons furent merveilleuses. La première transforma une vie malheureuse en une existence pleine de bonheur, elle me permit de croire que Dieu « guérit toutes tes infirmités, » comme le dit la Bible; et la dernière augmenta beaucoup notre foi. La patience et l'amour des praticiens, le bonheur que j'ai trouvé au sein de l'église, le bien que m'a valu le cours d'instruction, toutes les guérisons que j'ai eues au cours des années — ce sont là des sujets de reconnaissance sincère.
Les paroles ne sauraient dire toute ma gratitude au sujet du Christ, de la Vérité. —
