La promesse d'Ésaïe (42:16): « Je ferai marcher les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent pas; je les conduirai par des sentiers inconnus, » s'est accomplie littéralement dans mon cas lorsque je me tournai sans réserve vers la Science Chrétienne.
En 1929 j'allai à Boston pour y travailler; mais à mon arrivée, le marché des titres était dans un tel état que la place promise avait disparu. Je ne connaissais personne et malgré mes efforts je ne réussis pas à trouver du travail. Je me dis que la Science Chrétienne pourrait m'aider, puisque dès ma petite enfance ma mère avait compté sur cet appui qui ne lui avait pas manqué.
En conséquence je me rendis chez le premier praticien que je pus trouver et j'expliquai ma situation. Je me rappelle encore l'assurance que m'apporta cette entrevue. Je suivis avec joie les conseils que j'avais reçus, allant dans une Salle de lecture à proximité pour lire les Actes des Apôtres et Science et Santé, par Mrs. Eddy. Je n'avais jamais senti aussi fortement la présence et le pouvoir du bien ni réalisé ce qui pouvait s'accomplir par les méthodes spirituelles. Le lendemain, dans la seconde firme où je me rendis, le propriétaire m'écouta. Au bout de quelques minutes il m'interrimpit pour dire, en me montrant un meuble: « Ce bureau est libre. Ce sera votre place si vous le désirez. » En effet, je travaillai là pendant plusieurs années, qui furent bien remplies.
Peu à peu j'étudiai avec plus de zèle la Science Chrétienne. Je fréquentai L'Église Mère dont les cultes et surtout les réunions de témoignages m'inspirent une gratitude sans bornes. Ils furent pour moi une source de force et de réconfort spirituels.
Un jour cette pensée me vint, aussi clairement qu'une parole: Je devrais vivre avec des gens qui pensent comme je désire le faire moi-même. Peu de temps après, un dimanche, cherchant une place d'où je puisse dessiner le dôme de L'Église Mère, j'y trouvai un homme qui faisait précisément ce même croquis. Notre rencontre donna lieu à une invitation. Quand j'allai chez lui, j'y remarquai Science et Santé et les autres ouvrages de notre bien- aimée Leader; je constatai que mon hôte et sa femme étaient actifs en Science et qu'elle-même était praticienne. Au bout de quelques semaines ils m'offrirent d'aller habiter chez eux. La prière des bonc désirs me procura non seulement des amis mais un foyer, un soutien, des directions, tandis que je m'intéressais toujours davantage à la Science Chrétienne.
Au cours des années suivantes, la Science Chrétienne m'a chaque jour aidé. Des verrues disparurent lorsque je fus docile à cet ordre de Mrs. Eddy: « Ne souffrez pas que les prétentions du péché ou de la maladie se développent dans votre pensée » (Science et Santé, p. 390). Les maux de gorge, l'empoisonnement par le toxicodendron, une insolation, toutes sortes de douleurs et de maux ont cédé au traitement par la Science. J'ai vu chez nous la guérison instantanée d'une appendicite aiguë. Ce sont là quelques-unes des bénédictions reçues grâce à cette Science.
Tout cela, joint au précieux privilège de l'instruction reçue en classe et de l'activité au sein d'une église filiale, m'inspire une profonde reconnaissance.
Lexington (Massachusetts), États-Unis.
