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C'est avec une humble gratitude que je donne ce témoignage attestant...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1947


C'est avec une humble gratitude que je donne ce témoignage attestant ma guérison en Christian Science.

Il y a plus de quatre ans je fus atteinte de ce qui paraissait être une grave affection nerveuse. Je ne pouvais absolument rien faire, j'étais très abattue, je pleurais sans cesse, mes forces m'avaient abandonnée et je ne pouvais presque plus manger. En outre, j'avais de terribles insomnies. La vie était devenue pour moi un grand fardeau et je désirais la quitter. Les jours me paraissaient interminable et les nuits étaient pires. J'étais sûre que je ne me remettrais jamais.

Comme il y avait des médecins dans notre famille, on fit pour moi tout ce qui était humainement possible dans ce domaine. Je séjournai dans deux sanatoriums où l'on me traita pour les nerfs, et plus tard deux médecins en renom me reçurent chez eux pour me soigner. J'eus en tout cinq excellents docteurs qui se montrèrent fort dévoués et firent tout leur possible pour me secourir. Malgré tous ces traitements et les nombreux remèdes prescrits, je n'obtins « aucun soulagement, » et mon « état avait plutôt empiré » (Marc 5:26).

Pendant une année environ, je continuai dans le même sens ma recherche de la santé. Finalement je fus traitée par une doctoresse qui déclara que les remèdes ne me faisaient aucun bien et qu'elle croyait ne pas devoir en augmenter les doses. Avec bonté, elle me recommanda de rentrer à la maison et de lire ma Bible. On me reconduisit chez moi, quoique très malade et toujours convaincue que je ne me remettrais pas. Mais « la détresse de l'homme est l'opportunité de Dieu. »

Ici je désire exprimer ma gratitude envers l'amie qui m'a fait connaître la Christian Science. Elle passait chaque jour plusieurs heures chez moi, tâchant de m'aider le mieux possible. Au bout de quelques semaines, elle me conseilla d'étudier la Christian Science, qui avait guéri l'une de ses amies. Je n'y consentis qu'à grand-peine et l'on fit venir une praticienne. Je me rappelle fort bien sa première visite et le grand amour qu'elle me témoigna. Pendant notre entretien, elle m'expliqua ce verset (Matth. 6:24): « Nul ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon, » et ces paroles de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 326): « Il nous faut abandonner les fondements des systèmes matériels, quelque vénérables qu'ils soient, si nous voulons avoir le Christ pour notre unique Sauveur. Ce n'est pas partiellement, mais complètement, que le grand guérisseur de l'entendement mortel est le guérisseur du corps. » La praticienne me parla doucement; puis, me donnant un exemplaire de la Bible et de Science et Santé, elle dit: « Voici vos seuls remèdes. Dieu fera le reste! »

Le traitement dura bien des mois, et le travail fait par la praticienne m'inspire une profonde reconnaissance. A maintes reprises quand j'allais céder au découragement, elle tint bon; fidèle à la vérité, elle me guida d'une manière douce et ferme. Je désire exprimer aussi ma gratitude envers une autre praticienne qui m'aida vers la fin de ma maladie. Sans le secours de ces deux praticiennes, sans l'aide dévouée de deux excellentes gardes-malades en Christian Science et les services rendus par une femme de chambre très capable; sans la patience, l'amour et l'abnégation dont firent preuve à cette époque mon mari et mon fils — je n'aurais pas persévéré jusqu'au bout.

Si la guérison fut lente, c'est parce qu'il y avait bien des choses à corriger dans mon penser. Il fallut vaincre la rancune, la crainte et l'habitude de délinéer les résultats à obtenir. Les craintes s'évanouirent dans la mesure où je compris ces profondes paroles de Mrs. Eddy: « Il n'y a pas de pouvoir en dehors de Dieu. L'omnipotence a tout pouvoir, et reconnaître quelque autre pouvoir, c'est déshonorer Dieu » (ibid., p. 228). Graduellement je sortis de la sombre croyance au désespoir. Je pus mieux comprendre cette déclaration de Mrs. Eddy: « Nos vues erronées de la vie cachent l'harmonie éternelle et produisent les maux dont nous nous plaignons » (ibid., p. 62). Peu à peu la vérité remplit ma conscience et je finis par me sentir tout à fait bien.

Les paroles ne sauraient exprimer la sincère gratitude cachée au fond du cœur; je tiens cependant à dire mon humble reconnaissance envers le Dieu tout-puissant, envers Jésus le Christ, le Conducteur, et Mary Baker Eddy, qui révéla au monde cette grande vérité. Je remercie les deux praticiennes qui se dévouèrent pour m'aider, les membres de ma famille et les nombreux amis dont le secours et les prières m'ont fait tant de bien.

Je tiens à confirmer le témoignage de ma femme en exprimant ma profonde gratitude de tout ce qu'a fait la Christian Science pour moi et ma famille. —

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