Il est souvent rappelé aux Scientistes Chrétiens que la gratitude est un facteur efficace dans l'œuvre de la guérison. La pensée reconnaissante abandonne le doute et le découragement; comme elle accepte sans réserve les messages angéliques toujours prêts à nous aider, elle se réjouit et ses actions de grâce sont spontanées. Ainsi le disciple est en voie d'oublier « les choses qui sont derrière » lui. Mais le sens personnel tient parfois ce langage: « Mes peines sont nombreuses et lourdes, mes perspectives décourageantes. Ceux qui se trouvent dans une situation meilleure peuvent bien être reconnaissants, mais de quoi le serais-je? »
On peut commencer par être reconnaissant d'avoir ce don parfait, la Science Chrétienne, au milieu d'un monde imparfait où rien n'est absolument bon, sûr et durable. Dès qu'on progresse dans l'étude de cette Science, on saisit avec joie ce fait admirable: la perfection de l'Esprit. Dans le vaste et nouveau domaine qui se révèle, le bien seul est vrai, rien n'est trop beau pour être véritable. L'erreur se réduit au néant, ce n'est pas même l'ombre d'une ombre. A l'analyse, elle se trouve être sans réalité ni substance; elle disparaît dans la mesure où l'on comprend la totalité divine, et il ne reste que la bonté de Dieu, l'infinitude de l'Entendement, l'absolu du Principe et de sa manifestation. Dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, a résumé comme suit cette pensée (p. 6): « “Dieu est Amour.” Impossible d'en demander davantage, de regarder plus haut, d'aller plus loin. » Sans doute, la possession d'un tel trésor et l'occasion d'en partager avec d'autres les bienfaits nous incitent à la reconnaissance. On peut certes se réjouir en pensant au bien sans limites que Dieu départ à chacun et qu'on verra se développer, comme la beauté dont un bouton de rose nous donne la promesse!
Lorsqu'on accueille mentalement les idées justes, on obtient peu à peu la perspective correcte où se montrent les joies de l'Esprit, où disparaît l'aridité de la vie mortelle. Un plus haut concept de l'identité commence à se découvrir. On voit que l'homme, expression de l'unique Entendement divin qui n'admet pas la confusion, l'obscurité, les limitations quelconques, doit nécessairement exister sans cesse au niveau de la perfection, de l'intégralité. Il est tel que Dieu le connaît. Il n'existe pour lui qu'un genre d'action, celle de l'Entendement, toujours harmonieuse et dont sont exclues les fausses croyances mesmériques. Il n'y a pour lui qu'une Vie, caractérisée par l'ordre et la sûreté des desseins, où ne peut se trouver ni sens de faiblesse, ni victime d'un mauvais sort. L'erreur peut prétendre se parler à elle-même, mais elle ne saurait parler à Dieu; il est donc impossible qu'elle parle à l'homme de Dieu, expression directe de Son être. La réalisation de ces vérités apporte une gratitude sereine, abondante; elle nous libère de l'abattement et de la pitié égotiste.
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