Connaitre Dieu en tant que le bien omniprésent, la source de toute action, c'est l'essence de ce qui constitue vraiment l'homme. Le bien qui s'apparente à Dieu est exprimé par l'homme spirituel dans une vie de bonté spirituelle ininterrompue. L'infinitude de l'Amour divin, où tout est compris, exclut nécessairement la possibilité de choses contraires au bien éternel, indestructible.
Malgré des siècles de croyances erronées, le bien sans limites n'a jamais connu le mal et ses discords illusoires, qui ne restreignent en aucune manière l'omnipotence de l'Entendement divin. Le facteur de la durée, par quoi la pensée mortelle prétend établir et rendre réels le mal et l'inharmonie, n'est qu'une vaine suggestion mentale. Le temps est l'antipode de l'éternité. Tout ce qu'on mesure en fonction du temps est sans rapport avec la réalité; l'éternité ne fait qu'un avec le divin Principe immortel, créateur. Les restrictions que le temps veut imposer aux humains disparaissent dans la mesure où la pensée entrevoit l'existence éternelle, sans limites d'âge.
Selon la Bible, Jésus le Christ avait entendu dire que le paralytique de Béthesda était infirme depuis trente-huit ans; mais il balaya, comme le vent balaie la paille, les prétentions du mal qui voulaient lier l'homme par la maladie. Le Sauveur savait que pour la divine omniprésence du bien, le temps n'a ni place ni pouvoir; il put donc dire au paralytique: « Lève-toi, prends ton lit et marche. » Aussitôt, obéissant à l'ordre du Maître, « cet homme fut guéri; il prit son lit et se mit à marcher. »
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