Depuis quelque temps, j'éprouve un sincère désir d'attester par le canal des périodiques le pouvoir curatif de la Science Chrétienne. J'ai étudié la Science Chrétienne depuis mon enfance et j'en ai reçu maintes bénédictions; mais comme ma carrière était couronnée de succès, je me contentais du confort dans la matière sans penser aux progrès dans la compréhension de la Science Chrétienne. Il y a près de sept ans, mes biens matériels commencèrent à se dissoudre: ma belle demeure, ma bonne place, les lieux que j'habitais et qui m'étaient très chers, durent être abandonnés. J'eus une dépression nerveuse, et la crainte de la folie me tourmenta. Lorsque je vis clairement quelle erreur j'avais commise en négligeant l'étude de la Science Chrétienne, j'entrepris l'œuvre de reconstruction qui était fort nécessaire; le voyage conduisant des sens à l'Ame fut long, mais le résultat final me récompensa de toutes les épreuves subies. Dès le matin et jusque tard dans la soirée je me livrais à l'étude, et le profond désir de croître en grâce prédomina dans ma pensée.
Plusieurs mois d'étude en Science Chrétienne eurent notamment pour effet la disparition d'un grain de beauté très visible que j'avais au front. On m'offrit une place que j'acceptai, bien que le traitement fût le tiers de ce que j'avais gagné précédemment. Dans l'intervalle, l'étude approfondie m'ouvrit de belles perspectives: une existence confortable, un foyer harmonieux, de nouveaux amis; et pour finir j'obtins une position où je gagne plus que jamais. Voilà plus de deux ans que j'occupe ce poste dans l'administration; l'esprit de coopération et d'harmonie qui s'y manifeste prouve que si l'on compte sur les directions divines, il en résulte des progrès jusque dans les détails de l'existence. Les troubles nerveux disparurent graduellement, à mesure qu'augmentait ma compréhension; ma santé est maintenant meilleure et mes facultés plus actives qu'elles ne l'ont jamais été. J'ai vraiment prouvé ces paroles de Mrs. Eddy, à la page 506 de Science et Santé: « La pensée calme et élevée, ou l'intelligence spirituelle, est en paix. »
Récemment, lorsqu'un membre de ma famille traversa « la vallée de l'ombre de la mort, » je fus protégée contre les sentiments et les émotions matériels, et j'en éprouve une gratitude inexprimable. Avec l'aide d'une praticienne, j'ai été guérie il y a quelque dix ans d'une croyance d'émotivité que j'avais toujours eue et qui me faisait verser des larmes à tout propos. La praticienne me donna de sages conseils; elle m'engagea à chanter les cantiques qui se trouvent dans l'Hymnaire de la Science Chrétienne, en commençant par le premier, jusqu'à ce que la guérison soit complète. Après une heure de traitement, je fus guérie de la tendance à répandre des larmes, et depuis ce jour-là je n'ai plus pleuré. Cette guérison me remplit de joie, car dans mon enfance l'émotivité exagérée m'avait rendue très malheureuse.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !