Lorsqu'un photographe a pris une vue, il en fait des copies en plaçant la pellicule sur un papier rendu sensible, puis en exposant la chose à une forte lumière. Certaines modifications chimiques se produisent sur le papier, où apparaissent des ombres formant un petit tableau. Si l'on substituait, à la feuille sensible, du papier blanc ordinaire, rien ne s'y marquerait. Il n'y aurait pas d'image. Pour en avoir une, il faut du papier sensible, impressionnable.
Les peines du genre humain sont souvent dues à de tristes expériences qui semblent parfois avoir laissé sur la pensée des mortels une empreinte ineffaçable. Ces impressions se rattachent à différentes choses — mariage malheureux, tyrannie personnelle, tracasseries persistantes, torts à l'égard de l'innocence, injustices, fraude, improbité qui semblent avoir bouleversé la carrière de celui qui en fut victime, fardeaux écrasants imposés par autrui, inimitiés personnelles, cruelles suites de la guerre.
La Science Chrétienne offre un remède parfait, efficace, qui, lorsqu'on l'applique d'une façon correcte et persévérante, efface de la conscience les souvenirs du mal; elle adopte en effet cette simple base: la vraie conscience de l'homme est spirituelle et connaît d'une manière constante, ininterrompue, Dieu et Sa création absolument bonne. Semblable au papier qui n'a pas subi de préparation chimique et ne peut être impressionné par l'intermédiaire de la pellicule, cette conscience n'est point sensible aux impressions du mal. Elle ne saurait recevoir ou garder des impressions négatives. Sa substance éternelle, sa vie, ce sont les pensées ou les idées positives de Dieu.
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