Un certain été, je passai mes vacances à parcourir à pied les plages de l'Orégon. Bientôt un peu de sable qui pénétra dans ma chaussure m'écorcha le talon. Tout d'abord je n'y pris pas garde, mais comme la chose continuait à m'incommoder, je me mis à lire chaque soir Science et Santé, par Mrs. Eddy, et pendant la journée tout en marchant je déclarais « l'exposé scientifique de l'être » (p. 468). Mais la plaie empira, mon talon changea de couleur, et chaque matin il me fallait de grands efforts pour me mettre en marche.
Un matin, à marée basse, j'examinai les roches et leurs alentours. Mon compagnon qui ne s'intéressait pas aux plantes marines et aux coquillages avait poursuivi sa route. Scrutant à travers l'eau limpide différentes créatures — étoiles de mer, etc. — j'eus la pensée que toutes étaient protégées par l'Entendement infini dont j'avais déclaré la présence au cours des journées précédentes. La réalisation de ce pouvoir et de cette présence infinie qui prend soin de tous fut si claire que je fus frappé de respect. J'eus l'impression que Dieu était partout, qu'Il m'entourait, et que cette même intelligence divine prenait soin de moi. Immédiatement la crainte et la raideur s'évanouirent, et quelques jours après la vilaine blessure disparut.
Longtemps après, je lus ceci dans une Christian Science Sentinel: « D'abord la déclaration, puis la réalisation. » C'est vraiment ce qui m'était arrivé. Comme le dit la Bible: « L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité. »
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