A Londres, après un bombardement nocturne, le propriétaire d'un magasin dont la devanture venait d'être détruite mit à l'extérieur un écriteau portant ceci: « On travaille comme d'habitude. » C'était là plus qu'un placard invitant la clientèle à venir échanger son argent contre des marchandises. C'était un symbole de la vaillance qui poursuit sa tâche malgré tous les revers et la perte des possessions matérielles.
Pour résister aux forces mauvaises et destructives qui voudraient semble-t-il bouleverser le monde, il convient de se recueillir et de prêter l'oreille au « son doux et subtil » de la Vérité. Quelle est notre vraie occupation? Quels sont les biens qu'il nous faut défendre? Voilà ce qu'il importe de savoir si l'on veut agir d'une manière efficace.
Jésus déclara: « Il me faut être occupé des affaires de mon Père. » Ces affaires étaient de nature spirituelle; mais pour quiconque gravitait dans leur orbite, elles changeaient les circonstances, la situation matérielle. L'affliction faisait place à la paix, la disette à l'abondance. Le péché, la maladie, les difformités cédaient à cette douce influence qui réformait avec amour, guérissait instantanément, mettait le cœur à l'aise, relevait les forces. Ainsi Jésus démontra pour tous les siècles à venir ce que sont les affaires du Père: elles consistent à prouver que l'homme est droit, sain et net, qu'il a reçu de son divin créateur la bonté, la santé, l'harmonie. Refléter Dieu exclut tous les défauts de l'esprit ou du corps.
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