Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

« La vraie idée énonçant le bien »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1942


Parmi les gens qui réfléchissent, d'aucuns n'ont pas encore acquis la certitude que la vérité est bonne, qu'elle s'apparente au bien. Ils ont craint que le pouvoir sur lequel repose l'univers ne soit fondamentalement défavorable aux hommes, qu'il ne finisse par les anéantir après avoir frustré leurs meilleurs efforts. Le doute se présente parfois même chez ceux qui sont attentifs aux déclarations du Christ Jésus, impliquant que tous finiront par vaincer le mal. Sous l'impression qu'ils n'ont pas complètement saisi et mis en pratique la doctrine du Maître, ils se sentent poussés à dire comme les apôtres: « Augmente-nous la foi! »

Voilà précisément ce que fait la Science Chrétienne, rendant ainsi de grands services soit aux chrétiens soit à ceux qui n'avaient point encore embrassé le christianisme. Elle augmente la foi du disciple jusqu'à ce qu'elle devienne une certitude absolue, scientifique — l'assurance que le pouvoir dont dépend l'univers est entièrement bon et que loin d'être hostile, son action est complètement favorable aux hommes, à tous les hommes.

Cette conviction se fait jour de diverses manières, selon que le disciple vient à la Science Chrétienne par telle ou telle voie. Dans un certain cas, elle s'obtint tout d'abord grâce à la lecture diligente du chapitre sur la Prière dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. En étudiant ces pages, on ressentit une paix nouvelle, la conviction profonde et sereine qu'Il est intelligent et bon le Principe ou la cause de tout être, Celui que les hommes appellent Dieu. Le disciple était en voie de saisir le fait scientifique que les peines et les vicissitudes subies par les humains ne sont pas dans l'ordre des choses, comme il l'avait craint; ce sont les indices d'une compréhension insuffisante, qui peuvent donc tous être corrigés si l'on obtient une compréhension meilleure.

Simultanément — et ceci n'est pas rare même pour ceux qui débutent — le disciple eut une preuve certaine des vérités qu'il apprenait. Sa compréhension s'étant accrue, il vit disparaître une chose pénible. Un mal dont il souffrait depuis des années et qui avait résisté à de longs traitements médicaux disparut du soir au matin par la seule lecture de Science et Santé. Bientôt le Scientiste se rendit nettement compte que la guérison était due à la cessation d'inquiétudes qui l'avaient longtemps poursuivi. Naturellement, ceci fortifia sa conviction du pouvoir et de l'accessibilité du bien.

Dans un passage où elle distingue le Jésus humain d'avec le Christ, la Vérité, dont il était le représentant ou le démonstrateur, Mrs. Eddy écrit (Science et Santé, p. 332): « Jésus naquit de Marie. Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes parlant à la conscience humaine. » Ainsi donc, le Christ qui donnait à l'œuvre du Maître un pouvoir et une efficacité si remarquables, n'était point et ne saurait être l'apanage exclusif d'une personne. Le terme Christ est très souvent associé au nom de Jésus, et avec raison, car le Maître démontra d'une manière admirable tout ce qu'implique ce terme. Mais en fait il désigne essentiellement al vraie idée de l'être, accessible à tous « la vraie idée énonçant le bien. »

Cette vraie idée, qui allait être abondamment révélée et démontrée, justifiait bien les messages angéliques — les intuitions pleines de joie — dont s'accompagna la naissance de Jésus. « N'ayez point de peur, » dit un des anges, « car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple. » Et le chœur céleste chanta: « Gloire soit à Dieu au plus haut des cieux! Paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes! » Faut-il nous en étonner, puisqu'elle était proche l'idée spirituelle qui devait dissiper les doutes et l'angoisse des hommes en prouvant l'omnipotence et la bonté de Dieu?

Comment « la vraie idée énonçant le bien » peut-elle avoir des effets curatifs? Comment Jésus accomplissait-il ses grandes œuvres, et comment des œuvres analogues se réalisent-elles de nos jours en Science Chrétienne? Pour répondre à ceci, nous ferons remarquer que l'énonciation du bien par le Christ n'est pas simplement une indication du bien, ou de belles paroles à ce sujet. C'est la manifestation directe du bien lui-même. Or le bien qu'on voit ainsi paraître n'est nullement limité: c'est Dieu, le bien infini. Donc la vraie idée est l'apparition présente de la Vie parfaite, inattaquable, de la substance parfaite que rien ne limite; de l'action continue, spontanée, harmonieuse; de l'intelligence, de la Vérité, de l'Amour infinis. En « énonçant le bien, » la vraie idée donne mainte preuve de toutes ces réalités, et cela d'une manière qui nécessairement ignore les limites, car l'expression de Dieu, comme Dieu Lui-même, ne comporte aucune restriction.

Mais comment ces faits influent-ils sur ce qui paraît être une condition matérielle inharmonieuse? Comment peuvent-ils toucher cette condition? La Science montre clairement que malgré les apparences, la condition n'est point matérielle. Qu'elle prenne la forme du péché, de la maladie, de la mort ou d'une autre peine, c'est toujours une illusion des sens matériels, qui ne semble vraie que dans la mesure où la conscience en admet la réalité. Aussi le mal se corrige-t-il lorsque l'idée vraie se fait jour dans la conscience du disciple. Les prétendus indices matériels du mal changent et disparaissent parce qu'eux-mêmes ne sont que l'aspect visible de l'illusion.

Connaissant ces faits, le Scientiste Chrétien jouit d'un très grand avantage. S'il se présente une chose qui à vues humaines produirait l'angoisse et la souffrance, il peut reconnaître que là où semble être le mal, ce qui prévaut en réalité c'est « la vraie idée énonçant le bien. » Quel bien? Précisément celui dont le besoin se fait sentir. Si l'erreur annonce un désordre quelconque, il peut savoir avec joie, avec une entière certitude scientifique, que là où semblent régner les discords, l'harmonie parfaite, ininterrompue, est présente — l'harmonie de l'Entendement, de l'Esprit; qu'en réalité rien d'autre n'est perceptible. Car la vraie idée ne tolère aucune présence adverse. Il peut également être sûr que l'action parfaite s'exprime, excluant ce qui lui est dissemblable. L'expérience a prouvé que la connaissance de ces vérités dissipe tôt ou tard les illusions contraires et qu'elle apporte la guérison requise.

Le Scientiste sait que la même méthode s'applique à toutes les conditions de troubles ou de maladie, qu'il s'agisse d'une seule personne ou d'un groupe nombreux. Dans n'importe quel cas, la vérité, pour autant qu'elle est comprise, chasse l'illusion. Le Scientiste Chrétien reconnaît que toutes les affictions dont souffre le monde seront dissipées de cette manière, à mesure que les hommes croîtront en compréhension.

Ésaïe prévit l'apparition plus distincte de l'idée-Christ dans la conscience humaine; aussi ne nous étonnons-nous pas qu'il ait écrit: « On l'appellera le Conseiller admirable, le Dieu fort, le Père d'éternité, le Prince de la paix. Il étendra l'empire, il assurera une paix sans fin au trône de David. »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juillet 1942

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.