Depuis bien des années la Science Chrétienne représente dans ma vie une inestimable bénédiction et il me serait difficile d'exprimer toute la reconnaissance que m'inspire cette grande religion.
Parmi les nombreuses guérisons que je lui dois, je tiens à citer celle d'une mauvaise vue m'obligeant à porter des verres. Dans deux cas, avec l'aide de praticiens compatissants et dévoués, je me remis de la grippe. J'ai également été guéri d'indigestion aiguë, d'abcès et d'une oreille gelée, et, à plusieurs reprises, de coupures et d'ecchymoses.
Avec le secours d'un praticien ou grâce à ma propre compréhension, je fus remarquablement aidé dans les rares cas où je me trouvai sans place. Il y a quelques années, j'appris à cet égard une utile leçon. Je venais de perdre un emploi lucratif et intéressant, ce qui m'inquiétait et m'inspirait un certain ressentiment. J'allai voir un praticien qui, après m'avoir donné un traitement, me dit que je devais chercher non une position, mais l'occasion toujours présente d'aimer mon prochain et de lui rendre service. Dans les affaires comme dans tous les autres domaines, on a tellement besoin de travailleurs consciencieux et zélés qu'en moins d'une heure, j'eus une offre d'emploi. La place était médiocre et assez mal rétribuée; je fus tenté de la refuser avec dédain, mais je me souvins de l'exhortation reçue et j'acceptai l'emploi, décidé à faire de mon mieux. En obéissant à cette règle essentielle de la Science Chrétienne, je trouvai beaucoup de plaisir dans mon travail et, au bout de quelques jours, j'obtins d'une manière tout à fait inattendue une position aussi lucrative qu'intéressante — la meilleure, en fait, que j'aie jamais eue.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
