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Il y a environ deux ans, alors qu'il me semblait juste de faire le voyage...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1941


Il y a environ deux ans, alors qu'il me semblait juste de faire le voyage de Californie en prenant l'avion aller et retour, je compris que cela pouvait m'ouvrir une nouvelle ligne de pensée.

Au retour, après avoir quitté Cleveland, un terrible orage se déchaîna, mais j'eus la conviction que le vent n'avait pas le pouvoir de gouverner l'homme de Dieu puisque Dieu n'est pas dans le vent. La tempête augmentant de violence, les autres passagers devinrent très malades et, si je n'avais pas connu la Science Chrétienne, il est certain que je me serais crue à la merci des éléments.

Je me rendis compte que mon seul devoir était de penser juste et que ma protection, comme celle des autres voyageurs, dépendait de Dieu seul. Dans son épître aux Romains, Paul déclare: « Je suis assuré que... ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni les cimes, ni les abîmes, ni quoi que ce soit dans la création, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ, notre Seigneur. » Nous faisions plus de trois cent cinquante kilomètres à l'heure, à une altitude d'environ cinq mille mètres, lorsque nous fûmes contraints d'atterrir dans les montagnes de la Pensylvanie, près de Uniontown. Parmi les passagers régnaient le désarroi, la crainte, et, par la suite, l'inquiétude concernant leurs rendez-vous d'affaires à New-York. Le pilote s'entretint avec les messieurs et leur dit qu'il ne pourrait reprendre l'air avant d'avoir le signal de fin d'orage. Pendant toute cette période, je me tins tranquillement à part et je pensai à Jésus, transporté sur le faîte du temple. Le diable était incapable de le jeter en bas; il ne pouvait que lui suggérer la chute. Quand le pilote s'approcha de moi, il fit la remarque que je n'étais ni malade ni effrayée; je lui demandai s'il pensait voler jusqu'à New-York. Il me répondit qu'il n'en avait guère envie. Je me sentis conduite à lui parler de Dieu et il me dit: « C'est curieux, mais je sais lorsque je traverse de pareilles tempêtes qu'il existe quelque chose de plus puissant que l'homme. » Quand nous reprîmes l'air, j'entretins la pensée que la véritable gravitation tend vers le ciel et non vers la terre. Alors je ressentis plus que jamais un profond sentiment de maîtrise et de paix, et bientôt nous atteignîmes l'aéroport de Newark. Comme il était impossible d'aller à Boston par la voie des airs, je pris le train, pénétrée de gratitude envers Dieu qui nous protège toujours.

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